La leçon est une pièce de théâtre en un acte d'Eugène Ionesco. Ecrit en Février 1951, ce « drame comique » est l'une des premières oeuvres de l'auteur et du « théâtre de l'absurde » dont Ionesco fut l'un des fondateurs.
Le début des années 1950 marque le commencement d'une période d'innovations dramatiques dont le « théâtre de l'absurde » ou « théâtre de dérision » ()
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Sommaire de la fiche de lecture
Introduction
I) Résumé II) Personnages III) Axes d'analyse
Conclusion
Extraits de la fiche de lecture
[...] Vous avez toujours tendance à additionner. Mais il faut aussi soustraire. Il ne faut pas uniquement intégrer. Il faut aussi désintégrer. C'est ça la vie. C'est ça la philosophie. C'est ça la science. C'est ça le progrès, la civilisation Le titre a différentes significations, la leçon du professeur à l'élève, des comédiens aux spectateurs mais aussi de l'expérience et de l'histoire : - La pièce est une leçon puisqu'il y a un professeur donc le but est d'instruire l'élève. Une leçon permet d'apprendre quelque chose. [...]
[...] Son côté ridicule apparaît encore, il préfère laisser son élève souffrir plutôt que d'interrompre son cours, on se demande alors si son cours à un objectif autre que se plaire à lui-même. - Enfin bourreau lorsqu'il assassine l'élève, après l'avoir laissé souffrir, lui avoir imposé d'écouter ses délires. La dimension dramatique et absurde du comportement humain apparaît quand inquiet il demande à la bonne : On risque de se faire pincer . avec quarante cercueils . Vous vous imaginez . Les gens seront étonnés. [...]
[...] Quel est le plus grand? Le plus grand de trois ou quatre? Dans quel sens le plus grand? et Ne comprenant rien à l'arithmétique, j'ai appris par c?ur tous les résultats possibles Le début de la leçon est comique car le professeur lui pose des questions assez simples et dès qu'elle lui répond il la félicite. Grâce à l'atmosphère détendue, l'élève prend confiance en elle mais semble se disperser et se déconcentrer rapidement. Son entrain disparaît à mesure que la gentillesse du professeur se transforme en autorité. [...]
[...] Vous avez toujours tendance à additionner. Mais il faut aussi soustraire. Il ne faut pas uniquement intégrer. Il faut aussi désintégrer. C'est ça la vie. C'est ça la philosophie. C'est ça la science. C'est ça le progrès, la civilisation La bonne entre en scène et lance plusieurs avertissements dont on ne comprend pas le sens,« Monsieur, surtout pas de philologie ; la philologie mène au pire ! Conscient de son pouvoir, son autorité monte crescendo, son langage n'a plus de sens, un malaise s'installe. [...]
[...] La violence de l'être humain apparaît progressivement. II- Analyse des personnages principaux Cette pièce regroupe trois personnages : le professeur, l'élève et la bonne (Marie), on note que les éléments scénographiques sont simples, l'action de la pièce ne se concentre que sur les deux personnages principaux, leurs jeux, leurs attitude et sur la tension dramatique qui s'installe entre eux. L'action de cette anti-pièce repose sur des mouvements contraires, à la fois burlesques et tragiques. Ce drame comique met en scène les comportements humains et leurs dérives à travers ces deux personnages, d'abord celui du professeur complètement instable qui est le dominant puis l'élève qui est la dominée. [...]