Le Rouge et le Noir de Stendhal - publié le 14/01/2007

Extraits

[...] Verrières Petite ville de province. L'atmosphère y est étouffante (espionnage, crainte des rumeurs, lettres anonymes). Certains sont révoqués, d'autres fuient (Chélan, Pirard, Fouqué, Falcoz). Rien de noble ne peut se développer à Verrières : en témoigne la mutilation périodique des beaux arbres de la commune. La quête d'argent est partout : Voilà le grand mot qui résume de tout à Verrières : rapporter du revenu. A lui seul il représente la pensée de plus de trois quarts des habitants. Besançon Là, se trouve le séminaire, siège d'hypocrisie, pour des paysans démunis et ambitieux. [...]

[...] Offre une place de secrétaire à Julien à Paris. Il incarne par excellence la décadence de l'aristocratie. Il redoute l'intelligence et l'ambition de Julien et l'anoblit contre son gré. Mathilde de la Mole Fille du Marquis de La Mole. Elle s'ennuie de la vie de salon et de la noblesse parisienne. Pour elle, Julien ressemble à Boniface de la Mole, son grand-père. Elle aime Julien pour sa différence de classe, pour son côté extraordinaire. Mme de Fervaques Membre du salon du Marquis. [...]

[...] Il rencontre Mme de Rênal. Tous deux s'éprennent l'un pour l'autre. Il devient son amant. Quand le roi défile à Verrières, Julien a le bonheur de pouvoir faire partie de la garde grâce à Mme de Rênal. Il découvre la joie de l'uniforme et se sent enfin reconnu. Cette période de joie ne va malheureusement pas durer pour Julien C'est la maladie de son fils qui va soudain accabler Mme de Rênal, se sentant coupable d'avoir trompé son mari. Une lettre anonyme informe en plus M de Rénal des faits. [...]

[...] Toujours, il s'inspire des autres pour entreprendre ses démarches. Tartuffe est un de ses modèles : il en connaît les tirades par cœur. Il se contente de jouer son rôle sans plus (s'il avait poursuivi sa séduction de la Maréchale de Fervaque, il aurait pu devenir riche). Fasciné par le luxe Maintes fois, il sera ébloui par l'élégance, par les honneurs. - Lors de la visite du roi à Verrières, dans la garde : Julien était le plus heureux des hommes ( Il était au comble de la joie. [...]

[...] Julien échoue dans sa vie par cette soif de liberté. Julien est-il un révolté, un hypocrite, un calculateur, un arriviste ou un homme excessivement sensible ? Julien a 19 ans au départ. Il ne possède que son âme, ses passions, sa spontanéité. Il manque totalement de clairvoyance. Son parcours va le mener de la naïveté et de l'aveuglement à la confusion consciente ou inconsciente sur lui-même, à la clarification et à l'authenticité, à la désillusion et à la lucidité. Au début du roman, il est étourdi, ignorant, sauvage. [...]