Résumé chapitre par chapitre de "La Débâcle" d'Emile Zola
Résumé de la fiche de lecture
Première partie
Chapitre I Août 1870. Jean Macquart (le frère de Gervaise, L'Assommoir, et déjà personnage principal de La Terre) s'est réengagé dans l'armée à l'âge de trente-neuf ans, après le décès de sa femme et les déconvenues dans le monde paysan (La Terre). Il a retrouvé ses galons de caporal dans le 106e régiment de ligne. À la frontière franco-allemande, attendant de livrer bataille avec l'armée prussienne, les troupes apprennent par des dépêches la déroute des armées de l'Empire.
Chapitre II Obligées de battre en retraite, la plus grande confusion règne dans les troupes qui assistent, impuissantes et insuffisamment préparées, à l'effondrement de l'Empire dirigé par un état-major incompétent. Cependant, Jean est respecté par ses hommes pour son bon sens, son dévouement et sa saine conception de l'autorité.
Chapitre III Ayant reçu l'ordre de camper à Reims, les soldats du régiment sont désemparés par les bruits qui se répandent sur la capacité de leur état-major à vaincre et le rôle néfaste de l'impératrice-régente Eugénie auprès de Napoléon III.
Chapitre IV En Champagne, les soldats et les officiers manquent de vivres. Progressivement, Jean se lie d'amitié avec un soldat de son régiment, Maurice Levasseur, fils intellectuel de bourgeois, totalement différent de lui : alors que Jean souhaite voir régner l'ordre et la sagesse, Maurice souhaite mettre fin aux injustices et rêve de révolution. Guidés par les renseignements de leurs espions, les Prussiens encerclent peu à peu l'armée française qui hésite et se déplace de manière anarchique.
Chapitre V La compagnie se met en position de combat, soulagée de pouvoir enfin en découdre avec les Prussiens, que les dépêches annoncent proches. En vain ! La lassitude et le doute envahissent alors les soldats, déçus par les manques de talent militaire et de bon sens de leurs officiers d'état-major. Puis, une nouvelle fois et dans la plus grande confusion, l'ordre est donné de reprendre l'avancée afin de combattre. ()
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Extraits de la fiche de lecture
[...] Résumé de La Débâcle, Émile Zola Première partie Chapitre I Août 1870. Jean Macquart (le frère de Gervaise, L'Assommoir, et déjà personnage principal de La Terre) s'est réengagé dans l'armée à l'âge de trente-neuf ans, après le décès de sa femme et les déconvenues dans le monde paysan (La Terre). Il a retrouvé ses galons de caporal dans le 106e régiment de ligne. À la frontière franco-allemande, attendant de livrer bataille avec l'armée prussienne, les troupes apprennent par des dépêches la déroute des armées de l'Empire. [...]
[...] Au réveil, ils rejoignent leur régiment stationné à l'extérieur de Sedan et apprennent que la bataille est prévue pour le lendemain. Deuxième partie Chapitre I C'est la guerre ! Mais, l'armée française a sous-estimé l'importance de l'offensive prussienne. À Bazeilles, les pertes tant civiles que militaires sont lourdes. Chapitre II Dans l'attente de s'engager, les soldats du régiment de Jean et Maurice font preuve d'agressivité entre eux. Devant la supériorité de l'artillerie allemande, leur position est terrible et ils essuient de lourdes pertes. [...]
[...] Chapitre IV Pendant la longue convalescence, les soins constants d'Henriette et les heures passées auprès de Jean éveillent des sentiments réciproques entre eux. Au cours de cette intimité forcée, bien que sans nouvelles de Maurice, ils apprennent par la presse la défaite de l'armée française dans tout le nord du pays et l'avènement de l'Empire allemand. Chapitre V À la ferme de l'oncle de Jean, comme chaque fois en temps d'occupation, le marché noir et les intrigues vont bon train. [...]
[...] Chapitre VI Indisciplinés, les soldats souffrent de plus en plus de la faim quand enfin les Prussiens sont en vue. Mais, au lieu de les affronter, l'ordre est donné de les contourner afin d'atteindre au plus vite le plus proche point stratégique. Même si les bruits d'affrontements leur parviennent, au lieu de s'engager, les soldats doivent franchir la Meuse le plus rapidement possible, épouvantés cependant en croisant un autre régiment, décimé par l'ennemi et qui fuit. Le cruel manque de nourriture épuise les troupes, favorisant le rapprochement de Jean et Maurice, qui s'entraident et deviennent inséparables. [...]