La démographie médicale

Extraits

[...] Cette part est nettement plus forte en médecine salariée( 47% )que parmi les médecins exerçant en secteur libéral. La part des femmes est voisine chez les généralistes et les spécialistes mais les spécialités médicales sont dans l'ensemble davantage féminisées que les spécialités chirurgicales. une inégale répartition des médecins sur l'ensemble du territoire : les densités médicales varient de 252 (Picardie) à 423 (Ile de France) médecins pour habitants. Les disparités géographiques sont particulièrement marquées parmi les médecins généralistes libéraux (exclusifs ou mixtes). [...]

[...] Cette baisse n'a pas été compensée par un ralentissement des sorties d'activité ou par un apport équivalent de médecins étrangers. Ses caractéristiques la nette augmentation de la part des spécialistes : la part des spécialistes est passée entre 1972 et 1999 de 37 à 51% du corps médical. Les évolutions d'effectifs sont néanmoins très différentes d'une spécialité à l'autre. Ainsi, le nombre de médecins psychiatres a augmenté de 26% depuis 1990, soit 6 points de plus que l'ensemble des spécialistes. [...]

[...] L'évolution générale de la démographie médicale depuis 1950 et ses caractéristiques L'évolution générale de la démographie médicale depuis 1950 L'offre de soins déterminant en partie la progression de la demande, toute action visant à réduire les dépenses de médecine ambulatoire implique un certain contrôle de l'évolution du nombre de médecins. Ce contrôle fut rapidement d'autant plus nécessaire que la hausse de la démographie médicale fut rapide. La France est ainsi passée de 0,7 médecin pour habitants en 1950 à 1 pour en 1968 et 3,17 pour en 1997. Entre 1972 et 1999, le nombre total de médecins en activité dans la France métropolitaine a été multiplié par 2,5 pour atteindre au 1er janvier 1999 répartis entre généralistes et spécialistes. [...]

[...] Parallèlement a été instaurée une régulation des spécialités, mise en œuvre à partir de 1984, qui conditionne l'accès au troisième cycle de médecine spécialisée à la réussite d'un concours dont le nombre de postes est fixé annuellement par discipline. Pour beaucoup, ces mesures ont été prises trop tardivement. Deux rapports officiels chiffrent ainsi un excédent de médecins( contesté par certains), à voire à et proposent de les reconvertir dans les secteurs de la santé connaissant de forts besoins : les hôpitaux, la médecine scolaire, la médecine du travail, la prévention. [...]

[...] Les problèmes qui demeurent dans le cadre de l'évolution de la démographie médicale les répercussions des modifications dans l'organisation des études ou des spécialités sur l'évolution du nombre de médecins peuvent être sources d'efficacité ou créer des manques dans certaines spécialités : cette théorie s'est vérifiée à l'occasion de la mise en place de filières spécifiques lors de la réforme de l'internat en 1984 pour les médecins biologistes 70% depuis 1990) et les médecins du travail et de la santé publique 127%). A l'inverse, la baisse du nombre de gynécologues médicaux entre 1990 et 1999) n'est due qu'à la disparition de cette spécialité à la sortie de l'internat. la question de l'inégale répartition des médecins sur le territoire et entre généralistes et spécialistes : si les inégalités régionales de densité médicale se sont atténuées, des efforts importants restent néanmoins encore à effectuer. [...]