Aujourd'hui, l'Etat français doit faire face à un problème complexe, celui du financement des retraites. En effet, le système des retraites par répartition qui s'appuie sur le principe de solidarité entre les générations, n'est vraisemblablement pas compatible avec une population vieillissante et une croissance faible. Après avoir exposé des données chiffrées et précises sur le régime des retraites et la démographie en France, nous nous attarderons sur les différents modèles envisageables pour résoudre le problème du financement des retraites. Enfin, nous tenterons de proposer une solution ou du moins d'apporter notre propre opinion et jugement sur ce sujet d'actualité qui ne concerne pas seulement la France mais aussi tous les pays d'Europe...
[...] La Finlande La Finlande s'est attelée à la résolution du problème des retraites sous un angle différent. Le principe est de tirer parti de l'expérience des plus de 50 ans. Elle s'est donc fixée comme objectif d'augmenter la part de la population active et la durée de cotisation. Les moyens employés reposent sur la lutte contre les discriminations par l'âge grâce à : - l'extension du droit à la formation sans limite d'âge (aide financière pour la formation professionnelle jusqu'à 60 ans au lieu de 54 ans). [...]
[...] Fitoussi Pour résoudre le problème des retraites, J.P. Fitoussi évoque une première solution, l'augmentation des cotisations au fur et à mesure qu'augmente le ratio inactifs retraités/actifs cotisants, ce qui ne semble pas trop bousculer la croissance économique (en France, la hausse des cotisations serait absorbée par les gains de productivité) car cela ne se traduirait que par un ralentissement de la hausse des revenus nets ; mais en même temps, cela peut amener une hausse du coût du travail, surtout peu qualifié, et donc pénaliser l'emploi de ce type de travailleur. [...]
[...] C'est donc les salariés qui sont au bout du compte concernés. La loi Fillon met également en place une capitalisation individuelle sur le modèle américain. Bien qu'ayant réaffirmé son attachement au système de retraite par répartition, l'UMP a introduit des dispositifs de capitalisation. Soit sous la forme d'une épargne purement individuelle, bloquée jusqu'à la retraite et subventionnée par des exonérations fiscales (tout comme l'assurance vie ou le plan d'épargne en actions) : c'est le Plan d'épargne individuel pour la retraite (Peir). [...]
[...] La capacité à supporter une hausse des cotisations dépendra du pouvoir d'achat, lui-même fonction des gains de productivité. Elle dépendra également de la confiance de la population envers le versement effectif des prestations futures. Le doute risque de diminuer cette acceptation à payer des cotisations. L'effet paradoxal en serait l'effondrement des régimes de retraites. Qualitatives Les fonds de pension Les fonds de pension présentent pour ses partisans plusieurs avantages. Ils évitent le problème démographique soulevé par le régime par répartition. [...]
[...] Le deuxième objectif est de mettre en place un fonds permanent dont les revenus complètent les ressources des régimes. Dans ce cas, les revenus des réserves accumulées doivent être suffisants à long terme pour assurer la pérennité du fonds et le financement d'une partie des charges de retraites réduisant le taux de cotisation à long terme. Le fonds de réserve pose la question du type de placement à effectuer. Pour l'Etat, placer les réserves en actions permettrait un rendement plus élevé. L'effet d'éviction serait négligeable à cause des faibles sommes engagées. Le stock de capitaux productif augmenterait. [...]
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