La religion a depuis les temps les plus anciens bercés la vie des hommes et occupe depuis son apparition une place très importante dans la culture des sociétés humaines. Cette notion définit l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiquent qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité. Une religion particulière est définie par les éléments spécifiques à une communauté de croyants : dogmes, livres sacrés, rites, cultes, sacrements, prescriptions en matières morales, interdits, organisation, etc. La plupart des religions se sont développées à partir d'une révélation s'appuyant sue l'histoire exemplaire d'un peuple, d'un prophète ou d'un sage qui a enseigné un idéal de vie. Une religion peut être polythéiste ou monothéiste et, dans le cas du bouddhisme, presque athée (...)
[...] Les Etats musulmans ne veulent pas forger des alliances entre eux qui pourraient déplaire aux grandes puissances internationale ou qui chercherait à supplanter l'ONU par exemple. Tant que l'OCI se limitera à générer un point de vue commun du monde musulman sur les affaires du monde sans que les Etats membres s'entendent sur la mise en œuvre d'actions collectives concrètes, le monde musulman peinera à imposer ses idéaux sur la scène internationale. Car comme l'Eglise catholique, l'OCI n'a jamais réussi à éviter des conflits entre pays musulmans ou des guerres civiles en leur sein. [...]
[...] l'influence des religions dans les relations internationales : L'influence invisible : la religion comme modélisatrice des sociétés humaines Affirmer que la religion est le moteur des relations internationales serait surestimer son importance réelle. Est-il pour autant possible de nier l'influence de ses multiples aspects sur le cours des relations internationales ? L'argument selon lequel la religion peut influencer les opinions ne peut être mis en doute. Et cela peut orienter les relations internationales de deux manières. Dans la mesure, d'abord, où la religion influence la vision du monde du décideur, elle déteint sur ses décisions. Des croyances largement enracinées parmi les citoyens peuvent également exercer des contraintes sur les décideurs. [...]
[...] Pourtant, aux côtés de ces organisations confessionnelles, se sont développées les sectes, et qui aujourd'hui font débat. Les mouvements religieux sont-ils pour autant en mesure de remplacer l'Etat comme acteur principal des relations principales ? La question, ainsi posée, n'est pas nécessairement la plus pertinente. On observe, il est vrai, que certains mouvements ou partis religieux sont prompts à occuper les espaces sociaux laissés vacants par les Etats. La véritable nature du pouvoir spirituel semble résider plutôt dans sa capacité à proposer une lecture religieuse du monde, et donc de la politique internationale. [...]
[...] Et nombreuses sont les études qui associent l'affiliation religieuse à certaines attitudes politiques. La religion est donc la source des valeurs qui peuvent pousser à agir les acteurs politiques, non seulement en tant que substrat inconscient qui a modélisé la vision du monde des individus, y compris les décideurs politiques, mais elle est la source des valeurs principales de nos pays et a en cela contribué à forger le monde d'aujourd'hui. Prenons l'ex de l'intrication capitalisme-protestantisme aux USA. C'est le sujet de l'ouvrage L'Ethique protestante et l'Esprit du capitalisme de Weber. [...]
[...] Le pouvoir des acteurs religieux provient donc moins d'une improbable Internationale religieuse contre les Etats, que de leur capacité de substituer au discours de ces derniers une véritable grille de lecture, religieuse et nouvelle, du monde. Il y a donc une utilisation par les religions de la recherche de sens des individus d'aujourd'hui, de la perte de repères, de l'insuffisance de l'état. L'action concrète des religions Il existe des acteurs autres que les Etats qui entrent en jeu sur la scène internationale et qui entretiennent des rapports étroits avec la religion. Tout d'abord, il existe de plus en plus d'organisations religieuses humanitaires. [...]
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