Les rapports entre Etat et libertés individuelles dans la doctrine démo-libérale - publié le 08/03/2012

Extraits

[...] La transition Anciens / modernes vers un état Minimalitaire Benjamin Constant divise le concept liberté en deux, mettant en opposition celle des modernes et des anciens : le but des anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d'une même patrie. C'était là ce qu'ils nommaient liberté. Le but des modernes est la jouissance paisible de l'indépendance privée et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. Les politologues d'aujourd'hui appellent la première : la liberté de participation, l'autre, la liberté d'autonomie. Incontestablement, c'est la liberté des modernes que préfère Constant, individualiste avant d'être libéral. [...]

[...] Les rapports entre Etat et Libertés individuelles dans la doctrine démo- libérale. J'ai redit au Président Ju Jintao, qu'en tant qu'Américains, nous avions des idées solidement ancrées sur l'universalité de certains droits : la liberté d'expression, la liberté de pensée, de religion ou encore de réunion droits que nous pensons très importants et qui transcendent les cultures. L'histoire a montré que les sociétés sont plus harmonieuses, qu'elles prospèrent davantage et que le monde est plus juste quand les droits et les responsabilités de tous les pays et tous les peuples sont respectés. [...]

[...] Ainsi comprise, la liberté ne saurait consister à faire ce que l'on veut Liberté et caprice ne sont pas du même ordre. Dans un état, c'est à dire, dans un état où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir Le fait de la liberté est fondé dans le droit civil : il a besoin de la médiation de la loi, de l'Etat. Sinon la liberté est un vain mot. Ainsi le lien entre la liberté et l'Etat semble complexe, divers et ambigu. [...]

[...] L'idée que l'Etat peut par sa constitution organiser les libertés demande à être nuancée, car la liberté dont parlait Montesquieu, alors se confondait strictement avec la sécurité des personnes et la sûreté des biens. Or, dans cette perspective, les lois n'interviennent que pour protéger la liberté et le bonheur des citoyens, non pour l'instituer. Elles ne la constituent pas, elles se bornent à la garantir, non pas même encore à l'organiser. La liberté n'étant pas l'indépendance, Montesquieu affirme que l'homme n'est libre que sous la protection de la loi parce que celle-ci l'oblige à vivre selon la discipline que la raison impose aux passions naturelles. [...]

[...] De l'héritage d'un Etat tout puissant peu soucieux du principe de liberté à la création du Libéralisme. Le XVIIème siècle, ou l'Héritage absolutiste. L'histoire des Idées politiques nous montre qu'avant la Révolution, l'Etat était puissant et le pouvoir dans les mains d'un seul. Hobbes, dans ses écrits, fait le portait d'un Etat fort qui doit, s'il veut sortir de l'Etat de nature, mettre en place un Etat absolu : le Léviathan, montre biblique à la force suprême qui a pour seul but d'instaurer la paix et la sécurité. [...]