Introduction à la psychologie cognitive

Extraits

[...] Le point de vue actuelle est très éloigné de celui de la psychologie naïve. La perception n'est pas un simple enregistrement passif. Ex d'Arlette Streri dans l'Homme Collectif : Une personne est égarée en pleine campagne, la nuit tombe, elle voit une faible lueur qui apparaît et disparaît (sans doute une habitation).Elle continue sa marche pensant que cette lumière n 'est pas loin activités différentes : - la personne détecte un stimulus nouveau - elle l'identifie comme une habitation et non pas comme un lampadaire reconnaissance - elle l'a reconnu par la suite comme étant la même lumière activité de discrimination - elle a estimé l'intensité de cette lumière et son éloignement Ces deux dernières tâches son tout aussi importantes que les deux premières ; elles conditionnent la poursuite de la conduite de cette personne. [...]

[...] On perçoit directement un carré kan on en voit un. Cette idée repose sur un postulat : un isomorphisme structural entre le monde à percevoir d'une part, les processus perceptifs d'autre part et enfin les processus neurophysiologique sous-jacent du cerveau. Les gestaltistes entendent par la que notre perception serait structuré de la même façon, c'est à dire qu'on aurait des structures isomorphes (de même forme) ; structurées de le même façon que notre cerveau qui lui même serait structuré comme le monde, ce qui expliquerait cette adéquation immédiate dans l'acte perceptif. [...]

[...] Nous avons vu que dans la perception habituelle ; les formes se détachent spontanément du fond sans qu'on en ait vraiment conscience. On ne s'en rend compte que dans les figures ambiguës ou les deux parties peuvent être vues alternativement dans les rôles de figure et de fond (ex doc 7 fig Ces différentes perceptions ne s'expliquent pas par le savoir, nous n'avons pas d'expériences perceptives précédentes de ce genre de dessin, elle ne peut s'expliquer que par des lois objectives du champs perçu. [...]

[...] Par ce qu'on appelle la méthode des limites. Pour l'audition par ex, on présente au sujet un son inaudible qu'il ne peut pas entendre, puis on augmente l'intensité jusqu'a ce que le sujet déclare le percevoir (en appuyant sur un bouton par ex). C'est ce qu'on appelle la méthode des séries ascendantes. On peut aussi commencer par un son audible relativement fort et diminuer l'intensité jusqu'a ce que le sujet ne l'apercoive plus. C'est la méthode dite des séries descendantes. [...]

[...] C'est pour ça qu'on a parlé de fantasmes. Cette histoire a commencé aux USA en 1958 lors de la projection d'un film aux adolescent, une image sur 24 avait été a leur insu remplacé par le slogan mangez du pop corn donc un temps de présentation du slogan une sec divisée par 24 soit 40 millièmes de sec donc un temps trop court pour être perçu consciemment. Or à la fin du film les spectateurs se seraient massivement rués pour acheter des pop corn. [...]