Le suicide reste aujourd'hui la première cause de mortalité chez les 15-24 ans. Il touche toutes les catégories sociales. La souffrance qu'il cause chez l'entourage vient souvent aussi du fait que ce même entourage n'a pas forcément su décoder les signaux de souffrance de l'ado qui met fin à ses jours.
Sommaire de l'exposé
Quelques repères statistiques
La mortalité par suicide
La morbidité suicidaire
L'idéation suicidaire
L'ado, l'agir et le suicide
L'adolescence : une période difficile
De l'idée de suicide au passage à l'acte
Prendre au sérieux tout changement de comportement
Les troubles psychiques de l'adolescent suicidaire.
L'adolescent suicidaire et l'environnement
La société
La famille
L'école
L'adolescent suicidaire et les soins
Des prises en charge spécifiques
Le recours au médecin de famille
Hospitalisation et alternatives thérapeutiques
Nouvelles mesures
Extraits de l'exposé
[...] En cas de tentative de suicide ce sont les amis qui sont choisis comme confident privilégiés. Tout intervenant se doit de partir du principe que ce qui est annoncé est susceptible de se produire. Les professeurs sont des relais. Il y a aussi le médecin scolaire et l'assistante sociale (comme l'infirmière d'établissement, elle est un acteur relais et un médiateur de premier plan. Certains adolescents s'adressent d'abord à elle parce qu'ils attribuent leur mal être à des difficultés sociales ou familiales actuelles. [...]
[...] Le constat s'explique sans doute par la recrudescence de l'angoisse et de l'idéation morbide qui marque la tombée de la nuit et des sentiments d'isolement. Il est d'usage de séparer le jeune de sa famille momentanément, ce qui permet aux soignants d'assurer le bon déroulement des soins, tout en apaisant les tensions mises en jeu entre le jeune suicidant et son entourage. En l'absence de psychiatres ou de psychologues attachés à ces services, c'est aux urgentistes et réanimateurs qu'incombe la lourde tâche d'évaluer par eux-mêmes l'état psychologique des suicidants. [...]
[...] Souffrance psychique : les généralistes en première ligne L'hospitalisation peut induire un changement de comportement chez le suicidaire. Mais il faudrait pour cela que le même psychiatre examine le patient dans les 3-4 jours qui suivent la sortie de l'établissement ce qui permettra un bon accrochage thérapeutique. Pour améliorer cela, les praticiens ont à leur disposition l'échelle d'intentionnalité suicidaire de Beck. Mais celle-ci n'est pratiquement jamais suivie. De plus, les personnes en détresse psychique s'adressent en priorité à leur médecin généraliste. Ce dernier évoque rarement l'existence de cette évaluation ou prise en charge médico-psychologique. [...]
[...] On dénombre entre 160 et tentatives de suicide par an ; soit plus de 15 fois le nombre de suicidés. Le mode de TS le plus fréquent est l'intoxication médicamenteuse volontaire. On constate une augmentation des TS depuis 1990 surtout chez les 12-16 ans. Il faut savoir qu'il y a beaucoup de TS non déclarées. L'idéation suicidaire. La présence d'idées suicidaires traduit fortement un risque de TS. II) L'adolescence, l'agir et le suicide l'adolescence, une période difficile. L'adolescence est une période de grands remaniements physiologiques et psychiques. [...]
[...] - Le suicide chez les jeunes : motivations. - Impressions après le visionnage de la cassette. [...]