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Les habiletés et ingéniosités dans l'accompagnement: entre implication et distanciation
Résumé du mémoire
Je suis étudiant en Master « Accompagnements Professionnels et Coaching ». Ce travail s'inscrit dans le cadre de ce parcours et vient y mettre un terme.
Je suis aujourd'hui un professionnel de l'intervention et ce statut n'est pas un état, il est un processus : comme tout professionnel des relations humaines, il est fondamental et dans un souci de professionnalisation inachevable, de questionner ses pratiques. Des réseaux de labellisations et des instances de supervision viennent répondre à cette exigence professionnelle, afin de ne jamais s'enfermer dans des certitudes, pour être un professionnel réflexif.
Ce travail a comme point de départ la thématique suivante : « habiletés et ingéniosités dans l'accompagnement ». Ces termes viennent questionner mes pratiques. Une question vive se pose : comment faire preuve d'habiletés au cours d'un accompagnement ? Qu'est ce que cela engage ?
Au cours de ce travail de problématisation j'ai pu isoler deux termes contraires mais pourtant inséparables l'un de l'autre dans ma posture d'accompagnateur : L'implication et la distanciation.
L'implication agit en chacun de nous, elle est de l'ordre du replié. Dans l'accompagnement, elle peut favoriser une écoute intropathique et donner des indices et du sens sur le discours de l'accompagné.
L'implication est en lien avec la distanciation, forme de détachement. J'ai compris combien ce double processus d'implication-distanciation était fondamental pour faire vivre les problématiques du sens chez l'accompagné et que d'autre part, il fait partie intégrante du travail de professionnalisation chez l'accompagnateur.
L'axe articulatoire de ma problématique est le concept de réflexivité, comme un troisième terme qui s'est rendu indispensable pour faire vivre ces contraires. La réflexivité est au théâtre des habiletés en ce sens qu'elle prépare un terrain favorable à leurs émergences.
Au cours de ce travail autour de mon personnage professionnel, je dialectiserai expériences pratiques et savoirs théoriques pour montrer en quoi le concept de réflexivité est au c?ur des habiletés mais également au c?ur de ma posture professionnelle.
Sommaire du mémoire
- Repérage théorique
- Position et construction de la problématique
- Habiletés et ingéniosité comme savoirs incarnés
- Implication, corps-soi et habitus : trois concepts relativement proches
- Formalisation de la problématique
- Dialectisation
- Reflexivité au coeur du processus implication-distanciation
- La reflexivité comme fonction d'équilibre du double processus implication-distanciation
- La reflexivité et la question du rapport au savoir pour la connaissance : entre dépendance et autonomie
- La reflexité et la question du désir : entre suture et champs des possibles
- La question des habiletés dans l'accompagnement : entre émancipation et manipulation
- Infidelité et style professionnels
- Se situer dans une culture en évaluation
- Ma posture au regard des critères de certifications
- Formalisation de mon style professionnel
- Formalisation du concept de reflexivité
Extraits du mémoire
[...] Seul un travail de réflexivité omniprésent, se mouvant dans un processus d'implication- distanciation, permet de mener à bien une relation éducative, dans une logique d'accompagnement. Il importe donc de cultiver la surprise devant la complexité vivante. C'est pour cette raison que la surprise (entendu comme être surpris par les propos de l'accompagné), est pour moi un indicateur d'implication. Je rappelle que la distanciation ne peut se penser que dans un va-et- vient équilibré avec l'implication. Le dispositif de médiation (réflexivité) aura alors, lui aussi, pour fonction de préparer le terrain aux habiletés, de faire que le désir crée une ouverture vers le champ des possibles. [...]
[...] Le doute est moteur dans ma pratique. Ce soupçon me permet d'être sans cesse dans le mouvement, dans l'agir. Dans une réflexivité en mouvement, constamment. Alors rien n'est acquis et ni expériences, ni théories ne permettent d'appréhender totalement la complexité humaine. Mon processus de référenciation me sert seulement d'étayage dans l'agir et la nature savante de ces savoirs n'autorise en aucun cas de les appliquer tel quel sur le sujet. Le travail d'évaluation doit se situer là, en permanence, car chaque instant d'un accompagnement est singulier. [...]
[...] Puisque l'on sait que l'être est singulier et complexe de par sa singularité, alors ses interprétations aussi le sont : ainsi l'accompagné serait comme un critique interprétant une toile d'artiste, trouvant du sens ici ou ailleurs avant tout parce que c'est précisément ce sens là qui fait sens chez lui. L'INTELLIGENCE DU KAÏROS Les habiletés prudentes quant à elles, relèvent de l'intelligence du Kaïros, c'est-à-dire l'intelligence de ce qui se joue dans l'instant, de ce qui est décisif, de ce qui est à même de changer le cours de l'intervention. L'intelligence du Kaïros se joue dans l'agir professionnel. C'est une habileté qui, chez le praticien, peut tout aussi bien être consciente, qu'inconsciente (incorporée). [...]
[...] Or, le corps est au c?ur l'accompagnement, de l'intervention et de la pratique. Le corps est le point d'ancrage de l'écoute. Ce cadre porte sur l'énonciation subjective : le grain de la voix, les intonations, le rythme, les silences, les gestes, la position physique dans l'espace, le non-verbal, l'infra-verbal, sont autant de manifestations significatives propres au sujet. LE CONCEPT DE DISTANCIATION L'objet de la distanciation, n'est pas, ne peut pas, ne veut pas être la connaissance intime de soi, de son Moi ou de son Je profond, mais bien plutôt la connaissance élargie des conditions de développement de l'environnement de ses actes ou de ses pensés. [...]
[...] LA RÉFLEXIVITÉ ET LA QUESTION DU DÉSIR : ENTRE SUTURE ET CHAMP DES POSSIBLES Il semble que ce qui importe au sujet, ce qu'il accorde aux choses, appelle en lui le désir : Il n'y a de rapport au savoir que d'un sujet et il n'y a de sujet que désirant. ( ) ce désir est désir de l'autre, désir du monde, désir de soi, et le désir de savoir (ou d'apprendre) ( ) (Charlot B., 1997). Mais ce désir n'est pas que désir de savoir, il est constitutif de la nature humaine. Le désir est partout. Le sujet est porté par le désir. Il permet notamment d'être impliqué, d'être au c?ur du discours de l'accompagné, d'être avec lui. Ainsi le désir implique, permet cet espace de création, autorise l'imaginaire. [...]
À propos du contributeur
Régis M.Chercheur- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- sociologie
- Ecole, université
- Université...
Descriptif du mémoire
- Date de publication
- 2011-10-14
- Date de mise à jour
- 2014-09-12
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- mémoire
- Nombre de pages
- 40 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 25 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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