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Accédez à la dissert' du jour !Quelles sont les raisons qui poussent le combattant à se battre ?
Résumé du commentaire de texte
Exposé ayanr pour sujet : "Quelles sont les raisons qui poussent le combattant à se battre ?". Les véritables protagonistes du combat ne sont pas des États ni même des individus mais des volontés et des convictions, des croyances et des désirs qui rassemblent ces hommes et les mobilisent. Gaston Bouthoul, sociologue, distingue des motifs d'adhésion à l'engagement militaire, il cherche à montrer l'influence de ce qu'il appelle le « providentialisme romantique » moderne dans l'apparition et la mise en place d'un nouveau type de fanatisme guerrier.
Sommaire du commentaire de texte
II) L'accroissement du sentiment de puissance par le providentialisme romantiqueA. La divinisation de la guerre vue comme l'instrument d'un sens de l'histoire
B. Les guerres modernes justifiées comme guerres idéologiques
Conclusion
Extraits du commentaire de texte
[...] Les soldats ont conscience de cette primauté qui leur est accordée et dont ils tirent leurs privilèges. Ils sont en ce sens séparés des autres citoyens car eux seuls détiennent le monopole de la violence, comme l'Etat défini par Max Weber. C'est ainsi que Simone de Beauvoir explique la supériorité de l'homme sur la femme. Si ces considérations inhérentes au statut du soldat et valables aux trois types de combattants développés ci-dessus, expliquent l'attrait du métier des armes et l'engagement du soldat, le volontaire est un cas particulier qu'il convient d'approfondir. [...]
[...] Or, à cette époque, le développement démographique, l'esprit de croisade et la généralisation du droit d'aînesse en Europe tendent à créer un surplus de guerriers capables et inemployés. Ainsi apparaissent les Condottieri. Ces hommes, qui voient dans le contexte politique italien une source inespérée d'embauche et de butin, se mettent donc à dériver vers la péninsule. Ces troupes sont essentiellement composées de cavalerie et utilisent des tactiques man?uvrières pour éviter la bataille rangée, sauf circonstances exceptionnellement favorables. On retrouve aussi cet exemple de mercenariat en Chine, suite à la mort de Yuan Shikai en 1916 lorsque plusieurs gouverneurs proclament l'indépendance de leur province. [...]
[...] En effet, la guerre est un voyage balisé et ordonné par autre que soi, c'est une sorte de tourisme accompagné et flatteur, avec en plus, l'exaltation du danger En se plaçant au plan intellectuel, on s'aperçoit que le métier des armes possède un avantage non mineur : une absence de cas de conscience du fait que le soldat n'a pas à se remettre en question. En effet, tout ce qui lui est demandé c'est d'obéir sans se poser de question. Ainsi il échappe au fardeau de la réflexion puisque son devoir est toujours clair L'armée, en tant que structure à part entière, possède son propre mode de fonctionnement et se distingue de par ses règles internes de la société civile. Elle enseigne et prodigue aux soldats une mentalité particulière, et banalise l'acte de tuer qui devient une profession. [...]
[...] En effet, sitôt qu'un groupe prétend détenir ce Sens de l'Histoire il peut s'en réclamer pour imposer autoritairement son ordre à la société, au nom du bien L'individu qui entretient une vision du monde particulière est confortée par le type de pensée hégélien à se mettre au service de la cause qu'il épouse pour l'étendre à l'humanité toute entière. Ainsi G. Bouthoul souligne que le recours à l'histoire future, est le dernier recours de ce prophétisme G. Bouthoul parle aussi de la probable influence du sentiment religieux mystique comme facteur explicatif du succès du romantisme. En effet, il contribue à véhiculer l'idée que l'individu n'est pas entièrement maître de soi et de ses impulsions, mais que celles-ci proviennent d'une existence divine. [...]
[...] Le gouvernement central conserve une existence précaire et parfois fictive jusqu'en 1927. Le volontaire est qualifié de cas plus complexe En effet contrairement aux deux cas précédents le volontaire décide sans aucune contrainte de s'engager. Mais s'il participe bénévolement à la guerre ce n'est pas comme une fin en soi ainsi que le précise G. Bouthoul, mais également en vue d'un but. Le volontaire est animé d'un idéal, d'une cause à défendre. Il agit par conviction lorsqu'il sent sa cause en danger. [...]
À propos de l'auteur
Marie Clotilde G.Travail à la maison Sociologie

- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- droit des...
- Ecole, université
- LYON III
Descriptif du commentaire de texte
- Date de publication
- 2007-03-24
- Date de mise à jour
- 2015-03-24
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- commentaire de texte
- Nombre de pages
- 5 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 5 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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