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Publiez vos documents !La sociologie de la valeur chez Max Weber
Résumé de l'exposé
D'après la définition donnée par le dictionnaire, les valeurs constituent des idéaux collectifs qui définissent dans une société donnée les critères du désirable, autrement dit, les principes moraux qui servent de référence aux individus. Ces valeurs sont interdépendantes et forment ce que l'on appelle communément un « système de valeurs » dans le sens où elles s'organisent pour former une- certaine vision du monde.
Max Weber, pour qui les valeurs sont les termes par lesquels se définissent les objectifs d'une conduite et les règles auxquelles les acteurs se soumettent, s'est beaucoup préoccupé des profondes mutations des valeurs entraînées par le développement de la rationalité dans les sociétés occidentales contemporaines: selon lui, le déclin des interprétations magiques de l'univers et en même temps l'incapacité de la science à répondre aux questions fondamentales de l'existence humaine font perdre à l'individu le sens de sa propre vie. Weber parle donc d'un processus de « désenchantement du monde ».
A plusieurs reprises, Weber va être conduit à préciser la position du savant face à cette question des valeurs: il ne serait en effet pas envisageable que celui ci apprécie telle ou telle action au nom de principes éthiques puisque cela serait assimiler à un jugement de valeur. Il s'agit seulement de préciser les valeurs qui se trouvent en jeu dans telle ou telle action sociale pour en saisir le sens et sa signification pour l'individu (il s'agit donc d'une approche cohérente avec sa conception de la sociologie telle que nous la définirons dans une première partie). Ce qui intéresse Weber, c'est donc bien le rapport que les individus entretiennent avec les valeurs: c'est ce que nous verrons dans une seconde partie.
Sommaire de l'exposé
- La specificite de la demarche weberienne: une sociologie
- Science de la nature/ science de la culture
- La compréhension sociologique de l'action
- Neutralite axiologique, engagement et distanciation
- La sélection des faits et le rapport aux valeurs
- La neutralité axiologique
- L'ethique protestante et l'esprit du capitalisme: une sociologie de la modernite
- Un sociologue face à un monde nouveau
- Le processus de rationalisation ou l'aboutissement à un monde désenchanté
Extraits de l'exposé
[...] Il s'ensuit alors ce que Weber a appelé le désenchantement du monde c'est à dire une crise morale et culturelle que manifeste le polythéisme des valeurs à la fin du XIXème siècle: les progrès scientifiques et techniques n'entraînent pas automatiquement un progrès de la morale, de la culture ou du sens de la vie et donc du bonheur des hommes. Le thème du désenchantement du monde qui traverse l'?uvre de Weber se rattache directement à la question des valeurs dans la mesure où il caractérise le processus de rationalisation du monde qui s'impose avec force dans les cultures occidentales et qui se définit comme étant la conséquence de la disparition de la croyance dans l'action de Dieu dans le monde. Le monde devient alors dépourvu de sens, s'apparente à un pur mécanisme de forces physiques sans intention. [...]
[...] Ils ne peuvent cesser de prendre part aux affaires sociales et politiques de leur groupe et de leur époque, ils ne peuvent éviter d'être concernés par elles. Pourtant, leur propre participation, leur engagement conditionnent par ailleurs leur intelligence des problèmes qu'ils ont à résoudre en groupes humains, d'avoir leur qualité de scientifiques: il est indispensable, pour comprendre le fonctionnement des groupes humains, d'avoir accès aussi de l'intérieur à l'expérience que les homme ont de leur propre groupe ; or on ne peut le savoir sans participation et engagement actif Enfin, nous pouvons conclure en mettant en évidence la spécificité de la conception wébérienne de la causalité qui oriente sa sociologie et ses ?uvres: alors que pour Durkheim, tout fait social s'explique par un autre fait social et qu'à tout fait social correspond une cause et une seule, ce qui aboutit à la construction de lois sociales, Weber précise que tout fait social a une multiplicité de causes, c'est pourquoi le sociologue ne peut avoir qu'une vue fragmentaire de la réalité. [...]
[...] Le sociologue se retrouve donc face à un bouleversement historique ce qui l'amène à se poser des questions concernant le devenir de sociétés et de la condition l'homme moderne. En rappelant que le capitalisme constitue la puissance qui pèse le plus lourdement sur la vie moderne, Weber semble s'inscrire dans la continuité des interrogations de Marx, à la différence près qu'il ne traite pas du capitalisme dans une opposition au socialisme, mais en référence à la spécificité des sociétés occidentales. [...]
[...] L ?éthique religieuse et l'activité économique se confondent alors comme moyen pour atteindre Dieu et pour répondre à son destin. L'individu transfère dans son activité économique les dispositions éthiques modelées par son appartenance religieuse. Avec l'intellectualisation croissante, l'homme moderne a cessé de croire aux puissances magiques et s'est ainsi condamné à vivre dans un monde désenchanté. La nature impersonnelle revêtue par l'économie entièrement fondée sur le calcul rationnel souligne les tensions et l'interdépendance des sphères de valeurs en voie d'autonomisation: chacun produit un système de valeur qui lui est propre, ce qui aboutit à des conflits entre les visions partielles du réel. [...]
[...] Et c'est en produisant la richesse que l'individu répond à une croyance, à un impératif moral, à ses valeurs. Pour Weber, l'esprit du capitalisme se caractérise par une combinaison entre, d'une part le dévouement au gain de richesses le devoir s ?accomplit dans l'exercice d'un métier, d'une profession, c'est l'idée caractéristique de l'éthique sociale de la civilisation capitaliste et d'autre part par un refus de l'usage des revenus pour le plaisir personnel cette éthique est entièrement dépouillée de tout caractère eudémoniste, voire hédoniste On retrouve ici un des principes fondamentaux du protestantisme. [...]
À propos de l'auteur
Laura K.enseignante- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- économie...
- Ecole, université
- paris 1...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2006-10-18
- Date de mise à jour
- 2006-10-18
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 11 pages
- Niveau
- expert
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- Validé par
- le comité de lecture
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