Le marché du lait connait à l'heure actuelle une crise majeure sur le plan national. Cette crise est révélatrice des problèmes que connait ce marché depuis les années 1990. Un chiffre permet d'illustrer le malaise que connait ce secteur : la baisse du nombre de producteurs laitiers en France métropolitaine : de 130 005 en 1998, ce chiffre est passé en 2007 à 87 799 (source SSP, enquête annuelle laitière). Selon cette même source, une exploitation laitière produit en moyenne 270 000 litres de lait annuellement. 5000 de ces exploitations en moyenne disparaissent chaque année. Le marché du lait se décompose en plusieurs secteurs : le lait lui-même, marché stable voir en léger recul, et le marché des produits transformés : fromage, beurre, crème, et ultrafrais, marché qui se comporte positivement. A quels défis sont donc confrontées les firmes présentes ou entrantes sur ce marché du lait ? Nous essaierons par cette étude de marché d'apporter les éléments de réponse par le biais d'une analyse de la Structure, du Comportement et de la Performance de ce marché : méthode SCP. Cette méthode d'analyse permet d'aborder tous les aspects majeurs qui déterminent le fonctionnement de ce marché et son efficience. L'origine de cette méthode est attribuée à Mason (1939) et Bain dans les années 1970. Cette méthode fut par la suite schématisée par Sherer, schéma qui sera à la base de notre analysé, et permettre d'établir des liens de causalités entre les différentes composantes du marché. Les critiques de cette méthode visent à dénoncer un modèle jugé trop descriptif, il n'offre pas une vision d'avenir pour une firme. Les modèles qui furent développés suite à ces critiques sont des modèles dynamiques, inspirés de la théorie des jeux.
[...] Ce dernier est égal à la somme du carré des parts de marché de chaque entreprise. De manière générale, les résultats obtenus sont semblables à ceux du CR4. IHH = Xi = part de marché de la ième entreprise Si IHH1000 alors le marché est peu concurrentiel Si IHH>2000 alors le marché est concentré, c'est-à-dire non concurrentiel De la sorte, plus le nombre d'entreprises présentes sur le marché est grand plus l'indice diminue. Et réciproquement, l'indice augmente lorsque le marché devient plus asymétrique Exemple numérique Une étude a été réalisée en août dernier sur le marché des chaussures de sport. [...]
[...] La première est l'introduction du produit dans le marché, puis arrive la croissance du produit. A partir d'un certain moment, le produit arrivera à sa maturité, ce qui sera suivi d'un déclin. La fonction de profit est semblable à celle de son évolution. Détaillons chaque phase de développement. - La phase d'introduction : c'est la première phase que rencontre un produit. Le taux de croissance de la firme est alors élevé, et les barrières à l'entrée ne sont que très peu présentes. [...]
[...] Quels sont les acteurs de ce marché ? Prenons l'exemple du lait liquide, il existe deux moyens de se procurer ses produits laitiers. Le premier étant le plus fréquemment utilisé. Alors que le producteur produit son lait, il le revend soit à une coopérative soit à un transformateur privé. Dans les deux cas, ces derniers vont mettre ce lait sur le marché en le revendant à la grande distribution. Cependant, les objectifs de la coopérative ne sont pas les mêmes que ceux du transformateur privé. [...]
[...] Cycle de vie du produit B. Application à un marché V. Politiques gouvernementales Conclusion Remerciements Bibliographie Introduction Le marché du lait connait à l'heure actuelle une crise majeure sur le plan national. Cette crise est révélatrice des problèmes que connait ce marché depuis les années 1990. Un chiffre permet d'illustrer le malaise que connait ce secteur : la baisse du nombre de producteurs laitiers en France métropolitaine : de en 1998, ce chiffre est passé en 2007 à (source SSP, enquête annuelle laitière). [...]
[...] Cela reste très marginal. Une deuxième possibilité serait de produire le lait, et le transformer soit même, c'est-à-dire en faire du fromage, des yaourts sans passer par un intermédiaire ; la vente en direct serait un déterminant clé, on appelle cela les produits de 2ème transformation. On parle ici d'intégrations verticales, nous verrons par la suite qu'elle est quasi, pour ne pas dire complètement nulle. D'autan plus que la production de lait souffre beaucoup des contraintes climatiques, ce qui donne une élasticité de l'offre très forte. [...]
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