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Résumé du cours
L'économie est un champ qui est relativement complexe, qui ne se résume pas aux simples activités d'achat-vente, de consommation, de salariat telles que les acteurs le vivent quotidiennement. Les activités citées auparavant relèvent de la sphère marchande. La sphère publique, qui constitue une part non négligeable des économies, aussi libérales soit-elle, modernes. Cette sphère représente l'État en tant que régulateur et producteur. Depuis plusieurs décennies, on constate le développement de formes alternatives à la fois d'entreprenariat et plus largement d'activités économiques que l'on regroupe sous le vocable d'économie sociale. À la base, cette économie sociale était liée à des pratiques de solidarité qui voulait répondre à des défis sociaux. Par la suite il y a eu un déplacement sensible de l'économie sociale vers la politique avec le développement d'un projet de société pour un monde plus juste et plus équitable. Une des caractéristiques majeures de cette économie sociale est l'imbrication entre l'aspect économique et l'aspect social.
Sommaire du cours
- La complexité du champ économique
- Rappels sur l'économie, les échanges et le marché
- Les échanges comme moyen de surmonter la rareté
- Les trois piliers du champ économique selon Polanyi
- Une ascension irrésistible du marché ?
- La récente montée en puissance du marché
- Le poids grandissant des logiques marchandes
- Analyse critique du cadre théorique néo-classique
- L'efficacité supposée du mécanisme marchand
- Un rapport fragile à la réalité
- Les défaillances de marché
- La question de la justice sociale
- Le marché : une hégémonie souhaitable ?
- Débats autour du phénomène de marchandisation
- L'équilibre fragile du contrat social
- Définition et fondements théoriques
- Tentatives de définition d'un objet polymorphe
- Aux fondements de l'économie sociale
Extraits du cours
[...] L'atomicité n'est pas respectée, car, selon le principe de la cage de fer, les entreprises veulent peser sur un marché et avoir un minimum de concurrent. L'innovation nécessite un petit monopole pour la rentabiliser. Galbraith dit que certaines entreprises sont capables de peser sur la trajectoire d'un marché. La fluidité du marché (libre entrée, libre sortie) est limitée par la spécificité éventuelle des investissements. Les barrières à l'entrée peuvent être érigées par les sociétés déjà établies, la stratégie de forclusion, le dumping, le dépôt de brevet, l'entente, le lobbying. La rationalité des acteurs est limitée. La transparence de l'information n'est donc pas totale. [...]
[...] Il y a désencastrement de l'économie et du social. Au XIXe siècle commencent à émerger et se consolider les Etats nation et contribuent grandement à l'émergence est à la structuration des marchés. De précapitalistes les sociétés deviennent capitalistes, le marché devient alors une institution centrale. A partir de ce moment, il étend sa sphère d'influence et englober les biens de consommation, les biens intermédiaires, le travail, le travail scientifique, la culture. Le phénomène de progression n'a pas pris fin et continue à étendre sa sphère d'influence. [...]
[...] Les échanges, dans cette logique, se font par le mécanisme du marché. Polanyi nous dit que dans cette économie nous sommes dans une logique de pur intérêt égoïste et de calcul économique. Dans ce cas de figure, le critère de décision est la maximisation du revenu (compromis coût/avantage) et toute autre considération est mise de côté. Toutes les activités qui ne relèvent pas de la sphère marchande (sphère publique ou sphère privée pour ce qui est des acteurs privés dont l'objectif premier n'est pas la recherche du profit). [...]
[...] On peut conclure que l'Etat semble immobile voire en retrait sur cette question de la dimension de la solidarité et du maintien du pacte social, l'Etat laisse donc d'autres acteurs se charger de maintenir la cohésion sociale. En conséquence, on va constater l'émergence d'une pluralité des registres d'intervention du non marchand. Le groupe de l'économie sociale se caractérise par une très grande diversité de ses composantes. Cela va de la petite structure d'une seule personne aux grandes banques internationales. Le point commun est que la propriété de ces structures est indépendante de l'apport en capital dont elles bénéficient. Il y a une opposition entre la logique de patrimoine collectif et la logique de maximisation du profit. [...]
[...] La raison de ce cantonnement du marché est le faible dégagement de surplus pour pouvoir échanger. En effet, il n'était même pas toujours possible de couvrir sa propre consommation. On ne pouvait alors pas échanger. Le poids des traditions, de la religion et de l'ordre social ne pouvait pas améliorer cette situation. Au final, jusqu'au XVIIIe siècle en France, la majorité de la population est constituée d'ouvriers agricoles, de domestiques. Ce n'est qu'à partir du XVIe siècle que l'on commence à avoir une libération du marché du carcan social. [...]
À propos de l'auteur
R. B.ETUDIANT Économie générale

- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- audit
- Ecole, université
- ISC
Descriptif du cours
- Date de publication
- 2011-02-06
- Date de mise à jour
- 2014-08-08
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- cours
- Nombre de pages
- 10 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 13 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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