Les réformes financières s'inscrivent dans le cadre du développement du système financier, en visant à instaurer les bases d'une croissance économique forte et durable. La réforme de marché boursier consiste à améliorer les frictions du marché principalement les coûts d'acquisition de l'information et de transaction. Le système financier est parmi les déterminants de la croissance économique au niveau mondial, cette variable a généré beaucoup de discussions parmi les chercheurs. Des discussions autour des canaux par lesquels l'intermédiation financière agit sur les activités productives, certains travaux empiriques ont cherché à identifier les variables pertinentes qui expliquent mieux la croissance économique.
En effet, la relation Finance et croissance n'est pas un sujet récent, plusieurs études théorique et empirique ont évoqué l'impact de la finance qu'elle soit finance directe ou indirecte sur la croissance économique. Une abondante littérature, des travaux théoriques et empiriques qui suggèrent une relation entre développement financier et croissance économique. L'effet du développement de marché financier sur la croissance économique a fait l'objet de plusieurs travaux théoriques et d'investigations empiriques. Avant de faire le point sur la réforme de marché boursier et son impact sur la croissance économique, il faut rappeler d'abord l'essentiel des analyses du lien entre finance et croissance économique.
Contribution du système basé sur le marché financier sur la croissance
Extraits du cours
[...] Le développement du système financier constitue un élément moteur de la croissance économique, mais, en même temps, il peut être analysé comme étant le résultat du développement économique. La croissance du secteur réel permet à l'économie de développer un système financier efficace. Cet effet de retour de la croissance économique sur le système financier a suscité plusieurs analyses. - Cadre théorique Certains économistes marquent le lien entre la croissance économique et le développement du système financier en proposant un autre cadre d'analyse. [...]
[...] Une première série d'études (Goldsmith, 1969; King et Levine 1993, Levine et Zervos, 1998) ont montré que le développement financier précède la croissance du produit intérieur brut. La suite des travaux en utilisant plus de techniques statistiques sophistiquées (Levine, Loayza et Beck, 2000) et (Beck, Levine et Loayza et Beck et Levine, 2004), ont conclu que le développement financier provoque la croissance économique à long terme et également de la le même effet sur la croissance économique par habitant de significative. [...]
[...] Pieretti et J. Høj (2009[6] précise que seule l'activité du secteur financier peut être le principal moteur de l'économie pour le cas de Luxembourg , en effet le secteur financier alimentant non seulement la croissance de l'emploi dans le secteur même, mais aussi dans les activités connexes de services aux entreprises. Le dynamisme des recettes fiscales provenant de ce secteur a contribué à financer l'expansion du secteur public même si sa part a diminué relativement au PIB, et une solide situation budgétaire à court terme a été réalisée. [...]
[...] Le but des investisseurs sur le marché est de réaliser des profits en vendant des actions à des prix élevés et non le contrôle et la gestion de l'entreprise. Le développement des marchés boursiers peut se faire au détriment de la croissance économique. En effet le marché boursier encourage la recherche du gain à court terme et non la croissance de l'entreprise et les investissements réels à long terme. Berthelemy et Varoudakis (1996) ont mis en évidence la vérification de la corrélation entre développement financier et croissance. Le résultat de l'étude de ces deux auteurs débouche sur la non-linéarité entre un indicateur de développement financier et la croissance. [...]
[...] Cela par conséquent, affecter la croissance économique. Comme souligné par Levine (1997 l'existence des systèmes financiers est justifiée par la nécessité d'atténuer les effets négatifs produits par l'information imparfaite et les coûts de transaction, de faciliter l'allocation des ressources. Ainsi, les institutions financières peuvent réduire au minimum le risque de liquidité et permettent d'accroître la confiance du public à propos de l'immédiat et la disponibilité de leurs dépôts, ils peuvent faire des investissements à long terme dans des projets productifs (Levine et 1998). [...]