- Résumé
- Sommaire
- Extraits
- Descriptif
- À propos de l'auteur
- Lecture
Rédigez des études contre primes !
Choisissez un sujet dans la liste
Rédigez-le et envoyez-le nous
Recevez votre prime dès validation !
Consultez les sujets disponiblesDevenez auteur ! Publiez et vendez vos articles, dossiers et documents !
Publiez vos documents !Les effets de la suspension du cycle de Doha
Résumé de l'exposé
Le cycle de Doha a débuté en novembre 2001 au Qatar par une conférence de 6 jours. Pendant celle-ci, un "Agenda du développement" a été mis en place par les pays membres de l'OMC. Il s'agissait de trouver des compromis sur l'agriculture et de travailler sur les relations entre pays riches et pays pauvres. Dans le secteur agricole, il s'agissait d'arriver à un "retrait progressif de toutes les subventions à l'exportation sans préjuger de l'issue des négociations". Sur le deuxième point de l'agenda, les pays riches s'engageaient auprès des pays en développement à ne pas faire de référence contraignante sur les normes sociales et environnementales, sur la limitation des possibilités de négociation sur l'investissement et la concurrence et sur l'autorisation de fabriquer des médicaments génériques. Enfin, les pays membres s'engageaient à négocier un accord général sur le commerce des services (le AGCS). Le cycle de Doha devait ainsi finir en 2004. Plusieurs conférences se sont ensuite succédées: Cancùn en 2003, Genève en 2004 et Hong-Kong en 2005. Malheureusement dès 2003 les négociations semblent sur une mauvaise voie car on voit alors une forte opposition entre les pays riches (notamment Europe et Etats-Unis) et les pays plus pauvres. Ainsi, le G20 voit le jour avec en son sein des pays émergents comme le Brésil ou la Chine. Les pays les plus pauvres de la planète se regroupent sous l'égide du G90. Les négociations échouent donc sur les points suivants: accès des pays en développement aux marchés des pays industrialisés, libéralisation des investissements, agriculture. Les pays en développement estiment que les concessions des pays riches sont insuffisantes et ils refusent de signer l'accord permettant la mise en oeuvre de l'Agenda du développement. Les conférences de Genève et de Hong-Kong ne permettant toujours pas cette mise en oeuvre, Pascal Lamy, le président actuel de l'OMC, a décidé en juillet 2006 de suspendre le cycle de Doha: "Les négociations reprendront quand le climat y sera propice". Les sujets faisant blocage sont les suivants: la réduction des subventions américaines à la production agricole, la réduction des tarifs douaniers européens appliqués aux produits agricoles importés, la diminution des tarifs douaniers appliqués par les pays émergents à l'entrée des produits industriels occidentaux. Quels sont les enjeux de la suspension du cycle de Doha? Cette suspension est vue de différentes manières par les acteurs de l'économie. Beaucoup pensent qu'elle est synonyme d'échec et très négative pour l'avenir de l'économie mondiale, et cela autant dans les pays riches que les pays pauvres. Cependant, d'autres affirment qu'elle va permette une réflexion globale car le cycle semblait s'être beaucoup éloigner de son but initial: le développement, et faisait la part belle aux intérêts des pays industrialisés. Enfin, il convient de se demander quelles peuvent être les alternatives à cette suspension, quelles sont les solutions qu'il faudra mettre en place afin que l'OMC ne perde pas toute crédibilité et que l'institution ne soit pas remise en cause.
Sommaire de l'exposé
- Les pays en voie de développement: les grands perdants de la suspension du cycle de Doha
- Les conséquences à court terme
- Les conséquences à long terme
- A qui profite l'échec du cycle de Doha?
- Les grands gagnants de la suspension du cycle de Doha: les pays du Nord économique
- Les pays en développement et les pays les plus pauvres de la planète tirent aussi profit de la suspension du cycle de Doha
- Le cycle de Doha étant suspendu, quelles seraient les recommandations possibles pour des négociations plus équitables ?
- Des changements inévitables dans les domaines polémiques
- D'autres sujets de négociation à privilégier
- Les questions liées au développement
- Faciliter les échanges semble donc l'un des sujets incontournables des futures négociations
Extraits de l'exposé
[...] Les questions liées au développement Les pays en développement ayant un pouvoir réduit au sein de l'OMC, il est aberrant d'exiger d'eux des concessions dans d'autres secteurs en contrepartie des progrès réalisés dans les secteurs d'application. Ainsi, il faudrait veiller à ce qu'ils disposent de provisions suffisantes pour financer l'application de leurs engagements. Cette mesure devrait être accompagnée d'une limitation de l'usage abusif des mesures anti-dumping. Le cycle de Doha est celui du développement, les pays membres de l'OMC doivent donc s'appliquer à rendre cet objectif possible en parvenant à une libéralisation des échanges respectueuse des économies du Tiers-monde. [...]
[...] Les conférences de Genève et de Hong-Kong ne permettant toujours pas cette mise en ?uvre, Pascal Lamy, le président actuel de l'OMC, a décidé en juillet 2006 de suspendre le cycle de Doha: "Les négociations reprendront quand le climat y sera propice". Les sujets faisant blocage sont les suivants: la réduction des subventions américaines à la production agricole, la réduction des tarifs douaniers européens appliqués aux produits agricoles importés, la diminution des tarifs douaniers appliqués par les pays émergents à l'entrée des produits industriels occidentaux. Quels sont les enjeux de la suspension du cycle de Doha? [...]
[...] D'autres sujets de négociation à privilégier 1. Le déroulement des négociations Au niveau de la forme, certains aménagements seraient efficaces, ainsi la consultation de toutes les délégations dans les négociations est incontournable. De même, il faudrait faire le compte-rendu de tout développement de manière adéquate et transparente et s'abstenir de proposer à la dernière minute des accords de tout ou rien De plus, les pays en développement devraient avoir plus de pouvoir pour faire évoluer les négociations dans leur intérêt. [...]
[...] Gauthier; "L'économie mondiale" édition Bréal Montoussé.M "L'histoire économique en fiches" Sites internet Kimman.S et Lodefalk.M; www.gtap.agecon.purdue.edu Lehtomäki.P; www.euro2006.fi Losson.C; "Des traces de colonialisme économiques subsistent" www.liberation.fr Razen.S; http://www.opinionasia.org http://www.wto.org Sommaire des annexes Graphique en bâton des barrières tarifaires pour les produits agricoles et manufacturiers selon le revenu des pays Evolution de la structure tarifaire appliquée par l'Union Européenne à l'Afrique Subsaharienne pour différents produits agricoles Graphique en bâton du pourcentage d'offres initiales des pays développés pour libéraliser les secteurs de services intéressant les exportations des pays en développement, au 1er septembre 2005 Tableau de transit, fret et droits de douane sur les importations de textile et de vêtements aux Etats-Unis Graphique en bâton de l'évolution de la production industrielle dans le secteur textile dans divers pays européens Graphique des principales alliances à l'OMC Annexes Source: OMC IDB Source: Centre Africain pour les Politiques Commerciales (CAPC) Graphique: Pourcentage d'offres initiales des pays développés pour libéraliser les secteurs de services intéressant les exportations des pays en développement, au 1er septembre 2005 Source: Secrétariat de l'OCDE 2005. [...]
[...] La création des zones d'intégration régionale est motivée par la volonté des pays concernés à améliorer leurs positions au sein de la Division internationale du travail (DIT). Ces derniers veulent accroître leurs économies d'échelle, améliorer leur productivité et renforcer leur implantation sur les marchés d'exportation. Ce régionalisme peut entraîner le "détournement des échanges" (selon la théorie de Viner 1950). Cela consiste à accroître le commerce intra-zone en appliquant des obstacles aux produits plus compétitifs en provenance des pays extérieurs à la zone. Dans ce cas, la libéralisation régionale des échanges ne peut être assurée qu'au détriment de l'efficacité économique mondiale. [...]
À propos de l'auteur
Claire P.étudiante- Niveau
- Avancé
- Etude suivie
- management...
- Ecole, université
- bordeaux...
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2007-04-05
- Date de mise à jour
- 2007-04-05
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 17 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 28 fois
- Validé par
- le comité de lecture
Autres docs sur : Les effets de la suspension du cycle de Doha

- E-commerce
- Écologie et environnement
- Économie générale
- Économie internationale
- Marchés étrangers
- Micro-économie, emploi & chômage
- Patrimoine & immobilier
- Politique économique
- Questions sociales
- Relations internationales
- Sciences politiques
- Théories & notions économiques
- Union européenne
- Vie politique et élections