Nouvelles technologies et niveau de croissance tendancielle
Résumé de l'exposé
Indéniablement, les nouvelles technologies (NT) sont impliquées dans la croissance à moyen terme. Toutefois, les NT toutes seules ne semblent pas suffisantes pour tirer la croissance durablement vers le haut : le bénéfice qui peut en être tiré n'est maximal que si la conjoncture est favorable et si les politiques sont adaptées
La place de l'innovation comme source théorique de la croissance
Accrédite le rôle moteur des NT confirmé par les faits
Toutes seules insuffisantes pour une autre croissance : il faut soutien à long terme
Les NT n'expliquent pas tout : critiques d'une nouvelle économie et pbs de mesure réelle : stade des simples théories et suppositions, apports conjoncturels
Le soutien politique à la croissance liée aux NT est nécessaire
Extraits de l'exposé
[...] Dans sa version la moins favorable, la Nouvelle économie serait marquée par une hausse seulement transitoire du taux de croissance potentiel mais de pas son taux de croissance tendanciel, qui proviendrait d'une utilisation plus large et plus efficace des facteurs de production, grâce à un niveau de progrès technique durablement plus élevé et aux réformes intervenues sur les marchés du travail (accroissement de l'offre de main d'?uvre par le biais d'une hausse du taux de participation à la population active, diminution du taux de chômage structurel) et des biens : une fois passée la phase transitoire des années 1990, l'économie américaine retrouverait à l'avenir un taux de croissance conforme à sa tendance passée. Ce scénario, le troisième possible, peut donc être qualifié de «choc sur le niveau de PIB potentiel» : la production aurait certes augmenté de façon permanente, mais pas son taux de croissance. [...]
[...] L'innovation est à la base de la croissance économique. (processus de destruction créatrice) Ce que l'on peut dire en tout cas : par rapport au siècle qui avait précédé, le XIXème puis le XXème siècles marquent une rupture historique du rythme de la croissance par habitant dans les pays industrialisés. Daniel Cohen résume ainsi en disant que ce qu'il appelle lui la première révolution industrielle a apporté une croissance d'environ par habitant, deuxième révolution industrielle lent en moyenne, troisième, la révolution informatique ou ? [...]
[...] Certes les pays utilisateurs de nouvelles technologies de l'information récupèrent une grande partie du surcroît de bien être généré par les pays producteurs, mais il est probable que les pays producteurs auront un avantage par rapport aux pays seulement utilisateurs, dans la mesure où ils récupèrent les marges dégagées sur la vente des produits dans leur phase de démarrage et dans la mesure où leurs utilisateurs sont a priori mieux à même d'intégrer les nouveaux produits dans leurs modes de vie. Conclusion Le PIB potentiel américain a indéniablement enregistré un choc positif sur son niveau voire même sur son taux de croissance. [...]
[...] Nouvelles technologies et niveau de croissance tendancielle Introduction La vigueur de l'économie des USA dans les années 90 pose la question des liens existant entre la croissance et les nouvelles technologies en des termes renouvelés. Une explication de cette croissance soutenue réside dans la capacité des firmes nord-américaines à innover dans le secteur clef des NT. L'analyse économique des 90 s'est beaucoup préoccupée de déterminer les facteurs de la croissance. Les NT : Simple contribution à la croissance ou bien moteur essentiel de celle-ci ? [...]
[...] Indéniablement, les NT sont impliquées dans la croissance à moyen terme. Toutefois, les NT toutes seules ne semblent pas suffisantes pour tirer la croissance durablement vers le haut : le bénéfice qui peut en être tiré n'est maximal que si la conjoncture est favorable et si les politiques sont adaptées. Les NT indéniablement impliquées dans la croissance a moyen terme La place de l'innovation comme source théorique de la croissance Idée classique : celle des grandes vagues des révolutions industrielles. [...]