Croissance, progrès technique et emploi - publié le 13/10/2009

Extraits

[...] On observe une étroite relation entre les périodes d'accélération du progrès technique et celles de faible chômage. Si des emplois peuvent être localement détruits (échelle microéconomique) par le progrès technique, les créations d'emplois qu'il suscite par l'aug de la demande qu'il alimente sont plus nombreuses encore (à l'échelle macroéconomique). On peut ainsi parler d'un véritable déversement (théorie d'Alfred Sauvy) des emplois des secteurs victimes du progrès technique vers les autres secteurs, et ce grâce à l'augmentation de la demande. C. [...]

[...] Le chômage est la conséquence de la concurrence des PED (Les importations des PED concurrencent les productions des pays du Nord, mais ce n'est ni une menace pr nos emplois, ni de la concurrence déloyale dumping social : le protectionnisme contient lui aussi des dangers. Par ailleurs, le fait de profiter de produits à meilleurs marché permet aux consommateurs d'aug leur pouvoir d'achat, qui par son utilisation déclenchera de nvlles prod et créera des emplois. Augmenter la qualification règlera le problème du chômage (Augmenter la qualification globale de la pop servirait simplement de modifier la place des individus dans la file d'attente. Ce dispositif peut réduire le chômage ds le cas d'un chômage d'inadéquation entre offre et demande de travail. [...]

[...] les règlementations qui encadrent le marché du travail peuvent, sous certaines conditions, s'avérer bénéfiques pour l'emploi, la croissance et l'affectation des ressources. IV. Stimuler les débouchés ? A. Le marché du travail : un marché subordonné aux débouchés des entreprises : Dans l'analyse keynésienne, le niveau de l'emploi est déterminé par le niveau de production, lui-même déterminé par le niveau de la demande anticipée, càd les débouchés escomptés par les entreprises pour les biens et services qu'elles produisent. De plus, le raisonnement keynésien est un raisonnement de court terme où les prix ne jouent pas leur rôle. [...]

[...] Réduire le temps de travail ? (Permet de partager les emplois existants lorsque la production augmente peu. C. Les limites d'une analyse : Ces solutions n'ont pourtant rien de la panacée. Si les entreprises peuvent facilement substituer du capital au travail, une augmentation des salaires ou plus largement du coût du travail engendrera une baisse de l'emploi. L'évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée dépend du rapport de force entre salariés et employeurs ainsi que de la facilité qu'ont les entreprises à remplacer du travail par du capital. [...]

[...] L'intervention de l'Etat est donc nécessaire pour promouvoir un niveau de demande suffisant pour garantir le plein emploi. Loin d'être la conséquence d'une flexibilité insuffisante, le chômage peut à court terme être la conséquence d'une insuffisance de la demande. Pour Keynes, l'épargne est source de chômage car elle réduit cette demande globale, tout comme les politiques monétaires/budgétaires restrictives. Les conditions de la répartition de la valeur ajoutée peuvent ainsi être vues comme une cause possible de sous-emploi. Les économistes keynésiens estiment que le montant de la demande globale dépend des modalités du partage de la VA valeur ajoutée) : un partage de la VA défavorable aux salariés réduit la part du revenu total qui est consommé. [...]