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Publiez vos documents !Une position stratégique hypersensible: la mer Baltique
Résumé de l'exposé
Le nom que l'on donne à la Baltique en Français signifie "mer blanche". Son nom suédois, Östersjö, signifie "mer de l'Est". Ceci est révélateur du fait que pour les riverains de la Baltique, le rapport à la mer Baltique a toujours induit, d'un point de vue stratégique, le rapport à l'empire russo-soviétique, grande puissance de la région, et surtout forteresse la mieux armée. En même temps, pour l'empire, la Baltique était une zone vitale, à la fois voie de sortie de sa flotte, sas de sécurité ou zone tampon, et éventuellement, zone dangereuse pouvant menacer les centres vitaux du pays. Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, cette proximité d'une des superpuissances, ajoutée à la proximité du théâtre européen théoriquement central en cas de conflit, a fait que la Baltique est devenue une zone stratégique chaude dans la géopolitique mondiale. Cette zone resta cependant relativement secondaire par rapport au front central, dont elle ne constituait que le "flanc nord", jusqu'à l'apparition des stratégies maritimes des deux grands, qui l'ont alors incluse dans le nouveau front, celui des eaux nordiques, lui donnant une position bien plus vitale. Pour comprendre la géopolitique contemporaine de la Baltique, il faut rappeler les étapes de l'évolution au terme de laquelle est apparue la configuration que l'on a connue jusqu'à la veille de l'implosion de l'empire soviétique.
Mise en place de la configuration géopolitique moderne de la Baltique : des années trente au début des années quatre-vingts/ L'après-guerre et la mise en place des alliances/ Le nucléaire moderne et la route du Nord/ Un intérêt sans cesse croissant pour l'Europe du nord et la Baltique/ L'avancée soviétique en mer Baltique : les préparatifs militaires/ Le niveau diplomatique : trois questions restées sans réponse
Sommaire de l'exposé
- Une position stratégique hypersensible : la mer Baltique
- Mise en place de la configuration géopolitique moderne de la Baltique : des années trente au début des années quatre-vingts
- L'après-guerre et la mise en place des alliances
- Le nucléaire moderne et la route du Nord
- Un intérêt sans cesse croissant pour l'Europe du nord et la Baltique
- Les années quatre-vingts ou le paroxysme de la tension autour de la Baltique
- L'avancée soviétique en mer Baltique : les préparatifs militaires
- Le niveau diplomatique : trois questions restées sans réponse
Extraits de l'exposé
[...] Pour alléchantes qu'étaient ces propositions, l'accueil que leur firent les Scandinaves fut très réservé. Pour les Danois aussi bien que pour les Norvégiens, l'incompatibilité de la création de la zone avec l'appartenance à l'OTAN était incontournable ; pour les Suédois, la question des sous- marins qui continuaient à hanter leurs eaux à l'heure même des propositions les plus séduisantes apparaissait comme la contradiction fondamentale avec toute proposition de désarmement ; enfin, les scandinaves ne voyaient pas très bien comment aurait-on pu transformer en zone dénucléarisée des pays qui ne possèdaient pas d'armes nucléaires . [...]
[...] Néanmoins, l'URSS ne réagit guère à l'adhésion de la Norvège et du Danemark à l'OTAN, son souci majeur étant alors d'éviter que les Allemands ne puissent à nouveau prendre pied en Scandinavie. En s'assurant le contrôle des côtes Sud de la Baltique (RDA, Pologne, Etats baltes) et en s'assurant contre les réactions de la Finlande, l'Union soviétique pensait garantir une bonne défense de sa périphérie nord-ouest. Cependant, elle n'abandonnait pas son projet de faire de la Baltique une mare clausum : l'essentiel de la construction navale soviétique était concentrée dans cette mer où la Flotte de la Baltique était la première flotte soviétique. [...]
[...] En effet, si l'on enregistra des progrès indiscutables dans les négociations sur presque toutes les catégories d'armement, la catégorie qui est primordiale pour la région Baltique et plus largement pour l'Europe du Nord n'a à l'heure actuelle, toujours pas été touchée par les réductions : il s'agit de la catégorie des forces navales. Les négociations sur les forces conventionnelles en Europe (CFE) par exemple, excluent cette question. De plus, les seules fois où l'on a abordé des négociations sur les forces navales, il a seulement été question de mesures de confiance (confidence and security building measures, CSBMs) n'ayant d'autre effet que politique. [...]
[...] Cela signifie que l'on n'applique pas la règle du nouveau droit de la mer adaptée à ce type de détroit, à savoir la règle du passage en transit, mais au contraire la règle ancienne du passage inoffensif. Cette règle donne à l'Etat riverain un pouvoir de contrôle plus étendu sur le passage des navires que la règle du passage en transit, puisqu'il peut édicter des lois et règlements ayant pour objet de sauvegarder ses intérêts légitimes ou sa sécurité, et même pour ce dernier motif interdire le passage temporairement. [...]
[...] Par ailleurs, la production soviétique d'armements sur Kola n'a pas cessé, et après le discours de Mourmansk on a pu noter le lancement d'un croiseur et d'un porte-avions du type Kiev. D'autre part, M. Gorbatchev proposa à Mourmansk une réduction des activités navales et aériennes dans la Baltique, dans les mers du Nord, de Norvège et du Groënland, ainsi qu'une suppression totale des activités navales dans certaines zones qui auraient pu, selon lui, faire l'objet d'accords, telles que les détroits internationaux et les routes maritimes. [...]
À propos du contributeur
Vincent T.étduiant- Niveau
- Avancé
- Etude suivie
- prépa HEC
- Ecole, université
- ESC nantes
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2003-12-12
- Date de mise à jour
- 2003-12-12
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 16 pages
- Niveau
- avancé
- Téléchargé
- 3 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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