Le libre échange une théorie sans pratique. Le protectionnisme une pratique sans théorie.
Résumé de l'exposé
Aujourd'hui, le libre-échange est souvent associé à croissance et expansion alors que le protectionnisme est synonyme de ralentissement des échanges et de déclin. Pourtant il n'en fut pas toujours ainsi et l'extension du libre-échange est récente même si les théories qui fondèrent ce mouvement sont plus anciennes.
Le débat entre pro et antiprotectionnistes existe depuis longtemps. Ainsi, au XVIII siècle en France, les mercantilistes qui voient la richesse à travers l'accumulation de métaux précieux s'opposent aux physiocrates, pour lesquels le bien le plus précieux est la terre, qui s'opposent au protectionnisme de Colbert qui limite les exportations de blé. Cependant, le débat entre protectionnisme et libre-échangisme a pris de l'ampleur à partir des années 1840 avec en 1842, la décision unilatérale de la Grande-Bretagne de s'ouvrir au libre-échange.
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Le libre-échange au contraire est définit très précisément et de nombreux auteurs en ont défini les concepts, les applications et surtout les bienfaits pour le commerce international
Cependant, fort de cette théorie, le libre-échange n'a jamais totalement réussi à s'imposer dans les échanges
Extraits de l'exposé
[...] Par exemple, dans certaines villes du Nord ou de l'Est de la France, la concurrence internationale a laminé l'emploi dans la sidérurgie ou le textile. Niant ces difficultés, certains libre-échangistes se discréditent auprès des populations qui optent alors pour le protectionnisme. C'est pour cela que Jeanneney promeut un nouveau protectionnisme à l'échelle européenne mis en ?uvre par une autorité supérieure aux Etats, fondés sur la transparence des tarifs douaniers dont le barème doit être diversifié en fonction des secteurs à protéger. [...]
[...] La conséquence principale de cet accord fut la constitution d'une organisation internationale destinée à favoriser l'expansion du commerce multilatéral, à l'arbitrage et au règlement des différents commerciaux internationaux. Elle se substituait au projet de création d'un organisme de régulation placé sous l'égide des Nations unies, l'OIC (organisation internationale du commerce) abandonné car elle ne fut pas ratifiée par le congrès américain. Prenant effet en janvier 1948, le traité fut ensuite accepté par un nombre croissant de nations. Ainsi, en nations avaient adhéré au GATT en tant que membres de plein droit, représentant une part prépondérante du commerce mondial. [...]
[...] La huitième, dite Uruguay Round, se conclut en 1994 par une série d'accords, dont la création de l'Organisation mondiale du commerce. Les membres du GATT étudient et proposent des dispositions conduisant à la réduction des barrières douanières, en particulier les droits de douane à l'importation, les quotas, ainsi qu'à l'abolition des accords préférentiels bilatéraux entre pays membres. Les concessions tarifaires sont négociées selon le principe de réciprocité. Une concession faite dans un domaine particulier est appliquée à toutes les parties contractantes, bien qu'un pays puisse demander à être exempté de sa concession originale lorsque la baisse des droits menace sérieusement son économie nationale. [...]
[...] Le libre-échange est alors associé à la croissance alors que le protectionnisme est synonyme de ralentissement des échanges. Cependant, même si le libre-échange séduit beaucoup de pays, cela n'empêche pas un maintient du protectionnisme tout du moins non tarifaire. La défense de l'emploi national pousse les gouvernements à choisir le protectionnisme. Le protectionnisme est avant tout une pratique. Il est apparu avant l'élaboration de théories qui ne font que le justifier. La plupart des économistes qui ont tenté de le justifier considèrent que le protectionnisme n'est bénéfique que sur le court terme. [...]
[...] Le libre échange une théorie sans pratique. Le protectionnisme une pratique sans théorie Aujourd'hui, le libre-échange est souvent associé à croissance et expansion alors que le protectionnisme est synonyme de ralentissement des échanges et de déclin. Pourtant il n'en fut pas toujours ainsi et l'extension du libre- échange est récente même si les théories qui fondèrent ce mouvement sont plus anciennes. Le débat entre pro et antiprotectionnistes existe depuis longtemps. Ainsi, au XVIII siècle en France, les mercantilistes qui voient la richesse à travers l'accumulation de métaux précieux s'opposent aux physiocrates, pour lesquels le bien le plus précieux est la terre, qui s'opposent au protectionnisme de Colbert qui limite les exportations de blé. [...]