Cours de sociologie

Extraits

[...] Ces groupes réalisent un part de la socialisation des individus. Pour entrer dans un groupe primaire, l'individu doit imiter les codes de langage, d'habillement qui existent donc c'est une forme de socialisation. Les groupes primaires sont fermés, ils ne communiquent pas les uns par rapport aux autres, ils sont en luttes. Il y a des groupes opprimés. Problème : s'il y a plusieurs groupes primaires chez un individu (ex : famille, amis doit coexister et l'individu doit gérer ça). - large : ces groupes peuvent être très nombreux qui partage des points communs mais ces individus ne sont pas forcément très proches (pas de forte proximité). [...]

[...] Les sociologues sont différents. La famille est en mutation, elle invente de nouvelle forme, inédite. C'est peut être le lieu où s'invente de nouvelle forme de régulation sociale. La famille se recompose. Plusieurs faits montrent que la famille ne disparaît pas : - importance de la vie en couple. Mais c'est différent des générations avant : on ne vit pas avec la même personne, travail instable qui nécessite des changements ; des reconversion, ils ont une quête de réalisation d'eux même. [...]

[...] C'est une sorte de jeu. La famille traditionnelle (parents/enfants). C'est une période où se développe le salariat féminin, un emploi qui n'est pas en relation avec leur famille et leur époux. Elles prennent donc aussi conscience de leur individualité. C'est la seconde individualisation. C'est grâce à la scolarisation des femmes, à l'explosion scolaire des femmes. Les familles vont investirent dans la scolarité des filles. Elles vont accéder à des métiers spécifiques, où elles ne sont pas concurrencées par les hommes. [...]

[...] Il existe des résistances. On observe une contestation des nouvelles générations de l'ordre établi par la précédente. Elle cherche à proposer un nouveau modèle. La famille constitue un cadre de référence car elle influence un certain nombre de croyances portées par l'individu (religion). Les familles sensibilisent leurs enfants à un certain nombre d'idées politiques. L'adolescent peut abonder dans le sens des idées politiques des parents mais peut y avoir une défiance. Les familles socialisent aussi en matière de choix d'études et de choix professionnels. [...]

[...] Ces choix sont conscient et ils s'opèrent en fonction de facteur comme le coût d'études, comme la famille qui essaie de voir les meilleurs études pour s'intégrer dans le marché du travail, la valeur du diplôme Ce n'est pas un choix par défaut (différent de Bourdieu) ; la famille évalue l'écart social qui risque de se creuser entre elle et ses enfants. C'est une formule coût-risque-bénéfice. Pour lui, le système scolaire n'est pas figé. Ca se construit par rapport aux décisions prises par les familles. Nombre de famille a fait le choix de la poursuite d'études. Tout résulte du choix des familles. Pb : aujourd'hui, pas beaucoup d'emploi même pour bac+3. On est obligé de se déclasser alors qu'on a le niveau. [...]