Les mutations du travail

Extraits

[...] Entendue à de nombreuses industries, l'OST a permis, par une forte production (production de la masse). C'est ainsi, que la production Fordiste a pu marquer la période qui s'étend de l'après guerre jusqu'au début des années soixante dix par une croissance simultanée de la productivité et de la demande. Les limites de l'OST L'erreur d'avoir considéré le travail comme un simple facteur technique, au même titre que le capital, explique les nombreuses réactions ouvrières rejetant l'organisation scientifique du travail. En effet, la parcellisation, le travail répétitif, la pénibilité des tâches, ne sont plus acceptés facilement. [...]

[...] Elle se caractérise par une séparation des tâches de direction et d'exécution et par une certaine autonomie des ouvriers professionnels résultant de leur savoir- faire technique. Le taylorisme et le fordisme nés à la fin du XIXe siècle et au début au 20ième siècle sont très contestés à partir de la fin des années 1960. Le post-taylorisme est l'organisation du travail qui tend à les remplacer. Ces formes d'organisation, guidées toutes par des objectifs de productivité et/ ou de la qualité continuent à coexister dans des secteurs différents malgré la différence technologique qui les caractérise. [...]

[...] Une formation professionnelle et des formes souples d'organisation s'imposent alors. * La flexibilité salariale : Il s'agit pour une entreprise de faire varier les rémunérations en fonction des conjonctures qui affectent son activité. - Le dualisme ou la segmentation du marché de travail : Les organisations flexibles de la production ont généré deux types d'emploi dont les caractéristiques permettent de distinguer deux marchés de travail : un marché primaire ou central et un marché secondaire ou périphérique. Le marché primaire est caractérisé par des emplois à temps complet, stables et bien rémunérés. [...]

[...] L'ouvrier-type est un ouvrier polyvalent. Il sera le programmeur qui donne des instructions à la machine, l'opérateur sur signaux de l'usine automatisée ou encore l'ouvrier qui assure la maintenance des installations. Actuellement, le travail se présente sous ces trois formes. La première reste présente dans certaines petites entreprises (menuiserie, réparation mécanique .).La seconde domine dans le secteur industriel (ateliers de confection, industrie alimentaire La troisième développée dans des entreprises comme l'aéronautique, les industries chimiques ou les raffineries. Elévation des niveaux de qualifications : Le développement quasi continu de l'automatisation a rendu nécessaire un important travail de formation et de qualification pour que l'ouvrier puisse maîtriser les nouvelles techniques et leur complexité. [...]

[...] Ces emplois qui sont généralement à temps partiel ou à durée déterminée cumulent de nombreux inconvénients : salaires faibles, peu d'avantages sociaux, insécurité de l'emploi. Toutefois, ils assurent une certaine souplesse à l'entreprise autrement dit une certaine flexibilité du travail. Bibliographie Bernoux P., (2004), Sociologie du changement dans les entreprises et les organisations, Paris, Le Seuil. Clot Y., (1995), Le travail sans l'homme, La Découverte. Coriat B., (1990), L'atelier et le robot, C. Bourgeois. De Terssac G., (1992), Autonomie dans le travail, PUF. Desreumaux A. [...]