Dans l'entre-deux-guerres, de nouveaux types de régimes autoritaires se mettent en place. Les opposants à ces régimes les qualifient de « totalitaires ». Ce mot apparut cependant dès 1925 lorsqu'il fut employé par Mussolini lui-même dans un discours sous la formule d'« Etat total ». Ce sont des régimes politiques dans lesquels les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont concentrés entre les mains d'un nombre restreint de dirigeants qui imposent à la société et aux individus la toute-puissance de l'Etat et de son idéologie. L'opposition n'est pas en mesure de s'exprimer sous ses régimes. Trois régimes sont qualifiés, après la Seconde Guerre Mondiale, de totalitaires : le régime italien (fascisme), le régime allemand (nazisme), et le régime soviétique (communisme). Ces totalitarismes se considèrent comme seuls capables de résorber la crise économique qui s'abat sur le pays en contrôlant les individus à tous les niveaux et en les soumettant au service de cette idéologie. Tout d'abord, nous étudierons les origines de ces trois totalitarismes puis nous verrons leurs objectifs et pour finir les moyens qui ont permis à ses régimes de s'imposer.
[...] Ils traquent la moindre critique, la moindre parole imprudente. Mise en place d'une Milice ouvrière (organisation militaire dont les hommes membres portent la chemise noire). Le contrôle de la société et de la culture Le contrôle de la société s'effectue par la terreur, par la propagande, par la mise au pas de l'école et parla création d'organismes dirigés par le parti. Dans le monde du travail, les syndicats ont disparu et ont été remplacés par des corporations (Italie) ou par des chambres professionnelles regroupées dans le Front du travail en Allemagne. [...]
[...] Les lois de Nuremberg les privèrent de leurs droits civiques. Ils durent porter en signe de distinction l'étoile jaune. Le 9 novembre 1938, lors du pogrom (mot russe : massacre collectif de Juifs) de la Nuit de cristal des militants nazis brûlèrent des synagogues et massacrèrent des Juifs. Parallèlement, l'Allemagne instaurait des mesures eugénistes (mesures de protection de la race donc encouragement à la natalité au profit des vrais aryens Pour fortifier cette Allemagne aryenne l'Etat donna une grande importance au sport et encouragea la natalité. [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire tout d'abord que nous avons vu les différentes origines qui ont poussé au développement de ces trois totalitarismes que sont le nazisme, le fascisme et le communisme (stalinisme par la suite) : leurs traits communs, les traumatismes nés de la première Guerre mondiale et plus précisément ceux nés de la révolution communiste en Russie et ceux nés de la crise du début des années 1930 en Allemagne. Ces régimes se sont mis en place dans des buts bien précis. En effet, ils voulaient imposer une idéologie, mettre en place un Etat omnipotent efficace et respecté et créer un homme et une société nouvelle. [...]
[...] Le Führer détient la totalité des pouvoirs. Goebbels définit le but de la propagande d'Hitler : Le peuple doit commencer penser d'une manière uniforme, à réagir d'une manière uniforme, et à se mettre à la disposition du gouvernement de tout son cœur En Italie Pour le fascisme, il s'agit de constituer une véritable communauté nationale unie, base de la renaissance de la grandeur romaine dont l'Etat serait l'expression et le chef l'incarnation : tout est dans l'Etat, rien contre l'Etat, rien en dehors de l'Etat Celui-ci doit donc englober l'ensemble des activités du pays (politiques, économiques, juridiques, intellectuelles). [...]
[...] La plupart des grandes firmes capitalistes (Thyssen, Krupp, l'I.G. Farben, la Hamburg-Armika) lui assurèrent un appui financier considérable qui s'accrut de plus en plus. Hitler impose rapidement sa dictature en incendiant le Reichstag le 28 février 1933 : il accuse les communistes et interdit le KDP, puis le 23 mars, il se fait accorder les pleins pouvoirs par le Parlement donc il a chasé les députés communistes. Le NSDAP est déclaré parti unique en juillet 1933 en remportant 37,2% des suffrages. [...]
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