Les français pendant la Première Guerre mondiale

Extraits

[...] La 1er Guerre mondiale a connu une hécatombe humaine et sanglante. La France a perdu hommes soit 105 morts pour 1000 actifs contre 98 pour l'Allemagne et 51 pour le Royaume-Uni. La durée de la guerre entraîne l'effondrement du taux de natalité. Entre 1914 et 1918, le déficit des naissances est estimé à plus de 1 Million en France et 3,5 millions pour l'Allemagne. Tout ceci entraîne un déséquilibre de la population au profit des personnes âgées qui, face à l'absence des hommes qui étaient sur le front, les femmes s'émancipent et peuvent accéder à des postes qui jusque là sont réservés aux hommes. [...]

[...] La ligue des droits de l'Homme est la plus opposée à la nature du traité : Le traité n'ouvre pas une ère nouvelle, il est un compromis entre les droits des peuples [ . ] Elle est la seule à contester le caractère exagéré des revendications françaises par rapport aux capacité de paiement de l'Allemagne : la ligue ne peut accepter le traité de Versailles. On peut faire payer l'Allemagne, c'est fort bien, mais on lui demande plus que ce qu'elle possède . [...]

[...] Cependant, à l'arrière comme au front, la Grande Guerre laisse une Europe meurtrie et traumatisée. Enfin, on remarque que le front et l'arrière sont encore nettement distincts à la différence de la Seconde Guerre mondiale où les agressions militaires des civils seront abondantes et terriblement meurtrières. Par le traité de Versailles de 1919, la France impose un lourd sacrifices à l'Allemagne : démilitarisation, pertes de nombreux territoires, engagement de l'Allemagne à payer des réparations de guerres parce qu'elle est considéré coupable d'avoir provoquer la guerre. [...]

[...] Les offensives lancées en 1915 en Champagne et en Artois, puis en 1916 à Verdun et sur la Somme, enfin en 1917 au Chemin des Dames se heurtent à des défenses infranchissables et les pertes sont toujours hors de proportion avec les gains de terrain réalisés. La bataille de Verdun est une vraie boucherie : elle fait morts, environ du côté allemand et du côté français, et encore plus de blessés, souvent invalides. Quant à l'offensive Nivelle, elle a engendré une grande déception au sein de l'armée française : toute l'armée est mobilisée pour une offensive qui doit apporter dans les jours suivants la victoire. Quelques mètres de terrain sont gagnés et les pertes sont lourdes. [...]

[...] Comment tous les français ont participés activement à la vie de la guerre ? Nous verrons d'abord comment la France est rentrée dans le conflit, puis on analysera le comportement des Français pendant la guerre au front et à l'arrière et enfin nous verrons le bilan de la première guerre mondiale ainsi que la réorganisation de l'Europe. Dans une Europe puissamment armée et rongée par les rivalités nationales, l'assassinat, le 28 juin 1914 à Sarajevo, de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois, cristallise les tensions. [...]