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Publiez vos documents !La question du genre autour de deux uvres de même nature : Inception (2010) de Christopher Nolan et Paprika (2006) de Satoshi Kon
Résumé du mémoire
Depuis une vingtaine d'années, le cinéma subit une mutation. Certains diront qu'elle est profonde, d'autres qu'elle n'est que l'évolution d'un art lié à un appareil technique. En effet, entre le milieu des années 90 qui voit s'accroître l'utilisation des effets spéciaux numériques, et le début de la deuxième décennie du vingt-et-unième siècle, qui a vu les salles de cinéma s'équiper de projecteurs numériques, le cinéma a accompli une mue qui affecte chacun des maillons de sa production. L'appareil cinématographique a abandonné sa première peau, celle de sa naissance, la pellicule, pour se parer d'une nouvelle, évanescente et immatérielle, que les ordinateurs ont à charge de transformer en images.
Le cinématographe, par la technicité de son (ou ses) appareil(s), évolue naturellement avec la technologie. La technologie évoluant elle-même en permanence, il semble en effet logique, plutôt que normal, que le cinéma passe de l'analogique au numérique. Le cinéma étant, de plus, un art lié à l'économie, parce qu'il coûte de l'argent certes, mais qu'il en rapporte surtout, tend vers une production moins onéreuse. Le numérique a donc remplacé la pellicule, surtout pour réduire les frais de laboratoire, des nombreux tirages, etc. Pour autant, le spectacle cinématographique qui fait se déplacer en masse les spectateurs dans les salles depuis plus d'un siècle a-t-il été profondément bouleversé par cette mutation ?
Sommaire du mémoire
- Généricité des oeuvres
- Le début des années 2000, un nouveau genre autour de Matrix ?
- Le représentation des machines dans le cinéma de SF
- Le mélange du thriller et du fantastique : quelles structures pour des oeuvres mutantes ?
- La représentation du rêve
- L'emploi des effets spéciaux numériques
- Freud et le cinéma
- Structures conceptuelles
- Intertextualité cinématographique
- Le rêve dans le rêve - le film dans le film
- Références implicites
- Crises identitaires
Extraits du mémoire
[...] Nous essaierons d'observer à partir d'Inception comment Christopher Nolan structure sa représentation de l'inconscient. Il semblerait, surtout, que l'environnement onirique dans lequel évoluent les personnages soit, précisément, labyrinthique. Sortir du labyrinthe, pour les personnages d'Inception et Paprika ne veut pas seulement dire se reconnecter à la réalité comme le suggère un premier niveau de lecture. Le voyage mental qu'ils effectuent à travers les rêves ressemble à une cure psychologique. Cobb, le héros d'Inception, incarné par Leonardo DiCaprio, est hanté par sa femme Mal, qui s'est suicidée dans la réalité. [...]
[...] Comme le psychanalyste le signale dans son ?uvre majeure sur le rêve, Toutes les tentatives faites jusqu'à présent pour élucider les problèmes du rêve s'attachaient à son contenu manifeste. Lors même qu'elles renonçaient à l'interprétation, elles se fondaient encore sur ce contenu manifeste. Nous sommes seuls à avoir tenu compte de quelque chose d'autre : pour nous, entre le contenu du rêve et les résultats auxquels parvient notre étude, il faut insérer un nouveau matériel psychique, le contenu latent ou les pensées du rêve, que met en évidence notre procédé d'analyse. [...]
[...] Les morts sans visage de Borges ont perdu la leur, et celui qui en a volé une s'est perdu. Les images d'Inception et de Paprika en contiennent d'autres qui ne sont pas les leurs, et il semblerait bien que ce soit ce qui les définit. Le fils est à l'image du père, l'avatar onirique à l'image de son rêveur qu'importent les déformations les rêves ne sont pas proprement à l'image du monde que l'on voit, ils le reconfigurent, comme le cinéma. [...]
[...] Car Abenhacan raconte qu'il a tué son vizir Saïd, de peur que celui-ci ne lui vole son trésor. Il ne peut se le pardonner, il déclare : Les fautes qui me rendent infâme sont telles que même si je tuais Dieu de mes propres mains, ce forfait n'aggraverait pas les supplices que me réserve la Justice Infinie[146] Abenhacan, son esclave et le lion seront retrouvés morts dans le labyrinthe, la tête écrasée, dans les mêmes circonstances que celles du meurtre de Saïd. [...]
[...] Ou complexe ? à l'image de l'univers ? Dans l'esprit d'Unwin et de Dunraven, ces deux formes de créations supposent de toutes façons un créateur : un écrivain ou Dieu. Pendant qu'il déroule son récit, Dunraven conduit son ami à l'intérieur du labyrinthe. Il raconte donc une histoire mystérieuse (labyrinthique) qui s'est déroulée dans un labyrinthe alors qu'eux-mêmes s'y trouvent. La nouvelle de Borges est exemplaire d'un point de vue intertextuel (et on décèle aisément l'influence de Poe ou Zangwill). [...]
À propos du contributeur
SIMON R.Auteur/Réalisateur- Niveau
- Grand public
- Etude suivie
- cinéma
- Ecole, université
- Paris 8
Descriptif du mémoire
- Date de publication
- 2015-05-05
- Date de mise à jour
- 2015-05-13
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- mémoire
- Nombre de pages
- 76 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
- 2 fois
- Validé par
- le comité de lecture