On a deux sens au mot « information », d'une part un sens hérité d'Aristote, qui veut dire communication d'une forme, d'une structure spécifique d'une forme, d'un matériau donné. Exemple : le sculpteur qui fait une statue informe une matière. Le deuxième sens de l'information est la transmission d'un message.
L'unité de ces deux sens est réalisée dans le monde de la physique puisqu'on peut transmettre une information à une machine par une forme bien déterminée (cf. les premiers ordinateurs par cartes perforées). On peut distinguer 4 caractères de l'information : on désigne par information l'ensemble des données fournies à un être, à l'homme en particulier, ou a certaines machines par un agent extérieur (...)
[...] Chaque citoyen avait à défendre son point de vue devant l'assemblée du peuple. Aussi la Grèce a connu de très grands orateurs dont les deux principaux ont été Démosthène et Thémistocle. Il est sur que Platon n'est pas d'accord avec Gorgias. Pour Platon, la vocation du langage n'est pas d'écraser son adversaire mais de connaître le vrai et de l'exprimer pour accéder ainsi au bonheur. D'ailleurs Platon condamnait aussi l'usage poétique du langage, parce qu'il faisait surgir un monde irréel. [...]
[...] Dans le geste, le sens est inséparable de son support. La mimique gestuelle se rapprocherait alors plus de la musique. Même le langage émotionnel et le langage gestuel sont des langages qui prennent un sens par rapport à une société donnée. Dans le geste ce qui importe c'est l'usage que nous faisons de notre propre corps. Cet usage est toujours en rapport avec la culture dans laquelle nous nous trouvons. Sans cela il n'y aurait pas de gestuelle universelle Que faut-il entendre par "parole instituée"? [...]
[...] La vie affective est de l'ordre de l'insaisissable. La nommer c'est lui enlever sa spontanéité. Les insuffisances dans la vie affective c'est que l'on ne peut saisir l'évolution de la vie affective Expliquez "juste que dans notre individu, notre individualité nous échappe" L'expression de notre individualité affective nous échappe puisque nous n'arrivons pas à l'exprimer. Et donc si nous n'arrivons pas à l'exprimer par le langage, nous ne pourrons pas la conserver. Une fois vécue elle sera dépassée sans qu'on puisse l'exprimer. [...]
[...] Chaque énoncé se ramène à des éléments qui se laissent combiner selon des règles définies de telle sorte qu'un nombre restreint de morphèmes permet un nombre considérable de combinaisons d'où viennent sa variété et ses capacités. Le mérite du langage des abeilles est d'avoir permis de mettre en lumière les caractéristiques spécifiques du langage humain. Il n'y a pas chez les abeilles de phénomène de double articulation. Le langage humain se caractérise à çà. Le sujet traditionnel sur le langage animal est le suivant : Le langage est-il le propre de l'Homme ? [...]
[...] Dans le domaine des sciences et des techniques, on matérialise les découvertes en les associant à un mot qui reçoit un contenu bien précis. Si on prend une science assez nouvelle comme l'écologie, elle a inventé ses propres concepts et les mots qui leur correspondaient (biotopes, biocénoses). Les écrivains aussi, parfois, inventent leurs mots pour développer leur pensée (le concept de négritude de L. Sedar Senghor, et de la cochonceté pour cochonnerie). Certains mots tombent en désuétude (c'est une des tâches de l'Académie Française de fixer le sens des différents mots). [...]
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