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Publiez vos documents !Le travail n'est-il qu'une lutte avec la nature ?
Résumé de l'exposé
Aujourd'hui, le travail est à la base du bon fonctionnement de nos sociétés et occupe une place primordiale dans celles-ci : nous naissons, vivons et respirons pour travailler. Ainsi, un homme, durant toute sa vie, passera plus de la moitié de son existence à travailler. La valeur du travail, bien que présente depuis les débuts de l'humanité, a vu son importance, et surtout le sens que lui donnent les hommes, évoluer constamment au fil des siècles. Ainsi, le travail est l'un des principaux vecteurs d'intégration sociale, ou, à l'inverse, peut également être responsable de phénomènes d'exclusion. Mais, en ce 21ème siècle, comment pourrions-nous définir le travail ? Sur le plan économique, le ?travail' correspond à l'ensemble des activités agissant dans le but de produire quelque chose. Mais sur un niveau social et humain, le travail apparaît clairement comme étant intrinsèquement lié à la notion de souffrance et correspond ainsi à une activité dont la réalisation va s'avérer pénible pour l'homme.
Le travail n'est-il qu'une lutte avec la nature ? Tout l'enjeu de cette question est d'envisager les effets du travail sur la nature, les possibles modifications que celui-ci peut entrainer. Le terme de ?nature' renvoie bien entendu à plusieurs sens. Tout d'abord, celui correspondant à l'ensemble des phénomènes se produisant spontanément, sans intervention de l'homme : la Nature, mère nature. Mais ce terme comprend également les caractères innés et propre à une espèce, qui la définissent et guident une partie de ses actions : dans ce cas, la nature humaine. Le terme de ?lutte' lui, renvoie à une notion très violente de farouche opposition entre deux parties. Ce que l'on demande ici, c'est si le travail, en général, a vocation à coexister pacifiquement avec la nature, ou si, au contraire, il induit des éléments en totale incompatibilité avec cette notion. En d'autres termes, nous nous demanderons ici, si le travail, aussi bien sur le plan social qu'économique, est purement et constamment dans une relation conflictuelle avec la nature et ce, dans absolument toutes les expressions que celle-ci peut prendre.
Nous tenterons d'aborder cette question en plusieurs temps. Tout d'abord, nous verrons que le travail, tel que nous le concevons aujourd'hui, ne peut s'effectuer sans provoquer un certain dysfonctionnement de la nature. Puis, nous verrons, dans un deuxième temps, que sans le travail, la Nature est dénuée de tout raison d'être et que le travail, par certain de ses aspects, peut tout de même provoquer des effets bénéfiques sur la nature humaine. Enfin, nous tenterons de proposer des solutions qui, idéalement, permettraient à l'homme de réduire l'influence néfaste du travail sur la nature, et qui agiraient pour le bien commun des hommes et de la nature ()
Sommaire de l'exposé
IntroductionI) Le travail aujourd'hui, une activité incompatible avec la protection de la Nature
II) Sans travail, la nature n'a aucun sens
III) La progressive émergence de solutions pour réconcilier ces deux notions
Conclusion
Extraits de l'exposé
[...] Ainsi, les espèces animales elles, ne sont pas dans un schéma de lutte avec la Nature, ils sont confondus avec elle, et usent avec justesse et mesure de ses bienfaits. A-t-on déjà vu un fauve tuer une demi-douzaine de zèbres pour son simple plaisir, sachant très bien qu'il ne pourra pas tous les manger ? C'est pourquoi nous pouvons tout à fait penser que, si l'homme en était resté à une logique animale, aucune lutte n'aurait été à déplorer entre lui et la Nature, et cette dernière aurait alors été préservée. [...]
[...] Ceci peut notamment être expliqué par le fait que les protestants croient en la prédestination. Ainsi, d'après Weber, cette volonté de connaître leur avenir, incite les protestants à la réussite professionnelle. En effet, ils pensent que le fait de mener une ?bonne' vie passe essentiellement par le travail, ce qui va créer une sorte de cercle vertueux, les poussant à se dépasser professionnellement. Enfin, certainement la valeur la plus positive que véhicule le travail, réside dans le fait, que, lorsque qu'il est bien accompli, celui-ci engendre une grande fierté pour son créateur, et donc un sentiment contraire à la souffrance, puisqu'intrinsèquement lié au bonheur. [...]
[...] La douleur que provoque le travail est donc à la base même de sa définition, et va, de ce fait, provoquer une situation de lutte avec la nature humaine. C'est pourquoi, une action, aussi belle et pure que celle d'enfanter, du fait de la douleur qu'elle induit, est donc à considérer comme un travail. De même, le travail, tel que nous le concevons aujourd'hui, véhicule systématiquement des valeurs qui rentrent en opposition avec le bonheur de l'homme, avec sa nature. [...]
[...] A quand l'acceptation du fait que tous les métiers, tant qu'ils sont utiles à la société, se valent ? C'est cette méprisable attitude de certains consistant à juger quelqu'un en fonction de son travail et non en fonction de ces qualités, qui provoque aujourd'hui une perte de cohésion sociale, une marginalisation de certaines catégories sociale, avec toutes les conséquences dévastatrices que cela peut entrainer, par exemple comme les émeutes de certaines banlieues en 2005. Lucas Belvaux, dans son film La raison du plus faible, montre d'ailleurs la détresse de cette classe ouvrière qui se sent délaissée et exclue de la société. [...]
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[...] Le travail, sous toutes les formes qu'il peut prendre, apparaît donc comme allant à l?encontre de la nature propre de l'homme, puisqu'engendrant une certaine pénibilité. Il est nécessaire de signaler que nous parlons ici de la nature première, primitive de l'homme, et que, même si celui-ci cherche constamment à nier sa nature propre, notamment par le biais de l'éducation, il conserve certaines pulsions, automatismes, réflexes. La fonction première du travail, sa nature véritable, son essence même, correspond en fait à la finalité de la reproduction : l'accouchement. [...]
[...] A notre époque, nous pouvons tout à fait user du terme de ?lutte' pour qualifier cette constante opposition entre l'Homme et la Nature. Cette relation conflictuelle entre ces deux parties trouve probablement son explication dans le fait que l'homme est un animal négateur par excellence. En effet, il ne se contente jamais de ce que la Nature lui donne, et, toujours, il souhaite l'adapter à lui, afin de se l'approprier et de pouvoir s'y identifier. L'homme moderne se trouve dans l'impossibilité d'utiliser mère Nature pour répondre uniquement à ses besoins primaires, et procède à un pillage systématique de ses ressources. [...]
[...] C'est cette aliénation de l'esprit par le travail que Marx souligne dans son ouvrage Les Manuscrits. Ainsi, dans celui-ci, l'auteur allemand met en évidence que par le biais du travail, l'ouvrier ne s'affirme pas, mais se nie, qu'il ne déploie pas une énergie physique et intellectuelle libre. En effet, non seulement l'ouvrier ne réfléchit pas, mais il ne possède même pas le pouvoir de réaliser son travail comme bon lui semble : sa hiérarchie lui impose une seule et unique façon de travailler : c'est ce que Taylor appelle the one best way De plus, Karl Marx nous montre que le travail est une lutte perpétuelle avec la nature humaine puisque, dès que l'homme n'est soumis à aucune contrainte matérielle, il le fuit comme la peste. [...]
[...] L'écologie, le développement soutenable, et la prise d'importance d'une économie basée sur les énergies renouvelables apparaissent donc comme étant des solutions à la lutte constante de l'homme avec la Nature. La récente politique française en ce domaine en est une preuve incontestable : mise en place de bonus/malus écologique dans le domaine automobile, quasi unanimité de l'ensemble des clivages de l'échiquier politique français en ce qui concerne les différents Grenelle de l'environnement Ces nouvelles valeurs semblent instaurer une façon différente de concevoir les rapports entre la Nature et le travail et privilégient un mode de vie axé sur la responsabilité de chacun quant à l'avenir des générations futures. [...]
[...] Le travail n'est-il qu'une lutte avec la nature ? Tout l'enjeu de cette question est d'envisager les effets du travail sur la nature, les possibles modifications que celui-ci peut entrainer. Le terme de ?nature' renvoie bien entendu à plusieurs sens. Tout d'abord, celui correspondant à l'ensemble des phénomènes se produisant spontanément, sans intervention de l'homme : la Nature, mère nature. Mais ce terme comprend également les caractères innés et propres à une espèce, qui la définissent et guident une partie de ses actions : dans ce cas, la nature humaine. [...]
Descriptif de l'exposé
- Date de publication
- 2011-08-09
- Date de mise à jour
- 2018-01-10
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- dissertation
- Nombre de pages
- 6 pages
- Niveau
- grand public
- Téléchargé
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- Validé par
- le comité de lecture
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