Sport et politique - publié le 20/06/2007

Extraits

[...] Cette diffusion du sport et de ses valeurs illustra l'impérialisme triomphant des pays industrialisé Le baron Pierre de Coubertin voyait dans la restauration des Jeux Olympiques en 1896 un moyen de mettre en pratique ses conceptions très aristocratiques de la société (Dans la Grèce antique, les jeux étaient réservés aux citoyens). Le sport devient une vitrine de la grandeur des nations. Ainsi en 1919 ont lieu les Jeux Inter-Alliés (et non pas les J.O.). Dans le début des années 20, les rencontres sportives voient s'affronter les nations ayant gagné la Grande guerre. [...]

[...] Les hommes politiques soignent le sport : Chirac et le football ; Villepin et son footing matinal Les sportifs sont des ambassadeurs du pays à l'étranger (cf. distinctions honorifiques) Les politiques utilisant le sport : pour maigrir (Canada) ; en tant que prévention de la violence (police qui joue au foot avec les jeunes dans les cités) ( le sport est un instrument politique très puissant car il a une portée universelle mais nous avons connu une forte démocratisation des sports. Les différents types de sport gardent-ils une étiquette politique ? [...]

[...] Les pays soviétiques feront de même lors des J.O. de Los Angeles en 1984 Aujourd'hui : le sport, un instrument politique soigné par les politiciens l'Afrique du sud a accueilli pour la première fois en 1996 la Coupe africaine des nations de football. L'objectif était de signifier son intégration à la communauté africaine. Hassan II tente désespérément d'organiser une Coupe du monde de football. Le Maroc dans sa volonté de s'imposer comme leader du monde arabe a accueilli des événements importants comme les Jeux méditerranéens ou les Jeux panarabes. [...]

[...] En France, c'est le ministère des affaires étrangères qui dirigea la politique sportive. Plus tard, durant la Guerre Froide, les USA et l'URSS s'affronteront par Jeux interposés. Les fascistes pensaient que le football permettait de rassembler dans "un espace propice à la mise en scène, des foules considérables ; d'exercer sur celles-ci une forte pression et d'entretenir les pulsions nationalistes des masses" (en 1934 l'Italie organisera la seconde Coupe du monde de football, avec sur l'affiche officielle un footballeur le bras tendu) Hitler écrit dans Mein kampf : "des millions de corps entraînés au sport, imprégnés d'amour pour la patrie et remplis d'esprit offensif pourraient se transformer, en l'espace de deux ans, en une armée" (Les Jeux Olympiques de Berlin furent un succès international qui a permis au régime nazi d'étaler sa puissance) Le boycottage : Aux Jeux Olympiques de Melbourne de 1956, six pays boycottent l'événement en signe de protestation. [...]

[...] SPORT ET POLITIQUE " La philosophie qui veut que sport et politique ne se mélangent pas est spécieuse et hypocrite. Les exploits sportifs sont aujourd'hui utilisés comme étalon de la grandeur d'un pays. " H. Adefope, ministre des Affaires étrangères du Nigeria Ne connaissant ni sexe, ni age ni classe, le sport a une portée universelle .Le sport peut être défini comme un système institutionnalisé de pratiques physiques, compétitives, codifiées, réglées conventionnellement, dont l'objectif avoué est sur la base d'une comparaison des performances, de désigner le meilleur concurrent (le champion) ou d'enregistrer la meilleure performance (le record) C'est au XIXe siècle, avec la 1ere révolution industrielle, que le sport au sens auquel nous l'entendons est apparu. [...]