Le Parcours des SDF - publié le 18/02/2007

Extraits

[...] Ils doivent par conséquent se retourner vers un autre lieu de vie. Il montre que certains SDF appelé modèle comme un homme qui venait faire de la gynécologie en France mais eu son visa d'expiration dépassé en profite pour faire pour aller à la bibliothèque et pour communiquer avec leur famille par internet. L'hospitalité : Selon l'auteur, leur itinéraire n'est pas une route mais une déroute L'auteur a l'impression que les SDF sont des voyageurs interdits. Les SDF parlent beaucoup de voyage et ils en parleraient en professionnels En effet, on y parle des absents mais aussi des bonnes adresses. [...]

[...] Le dernier est retrouvé mort suite à la prise d'alcool et de médicament . PFFFF, c'est hyper violent. A chaque fois qu'on leur apprend le décès de quelqu'un c'est dure pour eux aussi et ils nous avaient rappelé le coup du SDF de septembre et ils nous ont dit lui ont veut l'enterrer même si on leur explique qu'on y peut rien. C'est clair que quand on a quelqu'un qui a notre âge et qui nous dit même dans la mort on n'est pas des humains, Oui une petite partie de domino ! [...]

[...] Ces facteurs peuvent être par exemple la crise de l'emploi, la transformation des solidarités familiales et professionnelles, la raréfaction des logements bon marché, la faiblesse des ressources matérielles ou des qualification non recherchée. Il nous montre aussi que la situation familiale peut conduire à cette situation. Ce peut être la perte de la famille. En effet homme sur 10 avait perdu son père ou sa mère avant l'âge de 16 ans. vivait sans ces parents. Cette proportion est plus forte pour les plus jeunes, ce que l'on voit aussi pour ceux qui étaient en structure collective ou en famille d'accueil. [...]

[...] Dans la partie 4 de l'ouvrage l'auteur nous dit que les SDF sont des bricoleurs. Cependant, il y a un continuum de situation entre les personnes vivant à la rue et celles qui séjournent dans des centres d'hébergements, des squats . Ce n'est pas un stock d'individus car il faut aussi voir les flux, les entrées et les sorties donc il n'y a pas de catégories homogènes. On irait du SDF lato sensu c'est à dire très mal logés aux stricto sensu c'est à dire complètement à la rue. [...]

[...] Ce sont majoritairement des hommes, qui ont une absence d'emploi et de toit fixe, qui ont de faibles ressources et des trajectoires personnelles faites d'accidents familiaux. De plus, la plupart viennent de milieux sociaux défavorisés. Vivre de mendicité, signifie également maîtriser un ensemble de discours, de pratiques, d'attitudes d'horaires, de lieux, ce qui nécessite de véritables compétences. L'auteur nous propose d'envisager la mendicité comme une carrière. L'entrée dans celle-ci est un choc. Elle signifie l'aboutissement du processus de disqualification sociale (perte d'emploi, rupture familiale). [...]