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Résumé de la fiche de lecture
La fin des métarécits amène donc à reposer la question de la légitimation : sur quels principes fonder la légitimité de l'activité scientifique, mais aussi celle du lien social, dans la « postmodernité », dès lors que l'on caractérise la condition postmoderne par l'incrédulité à l'égard des métarécits ?
L'auteur envisage trois possibilités, trois modes de légitimation dans la société postmoderne : la légitimation par la puissance, par le consensus et par le dissentiment
Sommaire de la fiche de lecture
- L'entrée dans la postmodernité
- La « société informatisée »
- Le récit
- Les raisons de l'entrée dans la postmodernité
- Le délitement du lien social ?
- Quelle nouvelle légitimation dans la société postmoderne ?
- La performance et la puissance comme nouveaux critères de légitimité
- Le consensus comme nouveau critère de légitimité (Habermas)
- La légitimation par le dissentiment
- Commentaire
- Un « biais » trop peu sociologisant
- Réflexions sur la « fin » de la modernité
Extraits de la fiche de lecture
[...] Le consensus comme nouveau critère de légitimité (Habermas) Il s'agit donc de trouver une alternative postmoderne à la légitimation par l'efficience. Lyotard reconnaît l'existence et la pertinence des travaux de Jürgen Habermas qui tentent de promouvoir la communication comme moyen de fonder la justice dans l'époque postmoderne, mais il affirme l'échec de cette tentative de relégitimation qui reste trop moderne Habermas élabore le problème de la légitimation dans le sens de la recherche d'un consensus universel au moyen du Diskurs c'est-à-dire le dialogue des argumentations. [...]
[...] La crise des récits Cette possible victoire des critères d'efficience et de puissance comme critères de légitimation du savoir fait suite à la situation de crise des récits qu'a connu l'époque moderne, qui fondait la légitimité des savoirs et des actions sur des métarécits. Qu'est-ce qui prend fin quand on parle de la fin de la croyance dans les métarécits ? Qu'est-ce qu'un métarécit ? Pour répondre à ces questions il faut d'abord voir ce qu'est un récit, et comprendre en quoi le récit est un type de savoir distinct de la science et qui entretient avec le savoir scientifique des rapports complexes. Le récit Ces deux formes de savoir ont des caractéristiques différentes. [...]
[...] Dans cette perspective, le discours de la postmodernité est un nouvel avatar de l'autoréflexivité de la modernité, que Lyotard aperçoit lui- même et nomme exigence de légitimation ; le discours postmoderne n'est donc pas le signe de la fin de la modernité, mais seulement d'une transformation des formes de la modernité : est moderne non plus celui qui annonce la fin de l'obscurantisme, ou la fin de l'aliénation de l ?homme par l'homme, mais celui qui annonce la fin des grands récits. Il semblerait donc que d'un point de vue philosophique l'essence de la modernité ne doit pas être recherchée dans l'existence d'une structure narrative des métadiscours modernes, mais dans un contenu millénariste propre et commun aux discours de la modernité, dont celui de la postmodernité est un lumineux exemple. Qu'est-ce qu'un récit ? quels en sont les rapports avec le savoir scientifique ? (incommensurabilité et subordination) Quelle est la cause de l'entrée dans la postmodernité ? [...]
[...] Cela étant reconnu, il nous semble que deux points sont sujets à critique dans cet ouvrage. Nous discuterons donc successivement le tableau sociologique de la société postmoderne et la question philosophique de la postmodernité, au sens où la modernité serait déclarée finie, passée. Un biais trop peu sociologisant Dans son introduction, l'auteur s'excuse du biais un peu sociologisant auquel il aurait recouru pour introduire l'analyse formelle et pragmatique de certains discours de légitimation. Mais si son ouvrage pêche ce n'est pas de faire trop mais plutôt pas assez de sociologie : les discours sur la transformation du lien social sont un peu rapides, certes ils mettent en évidence une nouvelle perspective sur la société apparue dans les années 70, qui la décrit comme un ensemble de particules, plutôt que comme un ensemble organique (ce que faisait les théories fonctionnalistes ou marxisantes). [...]
[...] La réflexivité de la science moderne sur ses propres principes de légitimation est ce qui la caractérise. C'est aussi ce qui différencie la science du récit, du savoir narratif traditionnel et populaire qui, lui, est en quelque sorte toujours déjà légitimé, qui tire de lui-même sa propre autorité. La fin des métarécits amène donc à reposer la question de la légitimation : sur quels principes fonder la légitimité de l'activité scientifique, mais aussi celle du lien social, dans la postmodernité dès lors que l'on caractérise la condition postmoderne par l'incrédulité à l'égard des métarécits ? [...]
À propos de l'auteur
THOMAS A.étudiant- Niveau
- Expert
- Etude suivie
- sciences...
- Ecole, université
- SCIENCES PO...
Descriptif de la fiche de lecture
- Date de publication
- 2006-05-27
- Date de mise à jour
- 2006-05-27
- Langue
- français
- Format
- Word
- Type
- fiche de lecture
- Nombre de pages
- 9 pages
- Niveau
- expert
- Téléchargé
- 51 fois
- Validé par
- le comité de lecture
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