Déficits conjoncturel et structurel

Extraits de l'exposé

[...] Mais la hausse des recettes s'est révélée un remède précaire. Ainsi, les théoriciens de l'offre (Laffer) ont montré l'existence d'un taux d'impôt désincitatif qui fait diminuer le rendement de l'impôt. La France, tardivement, s'est donc attaquée aux dépenses. Cela est une tâche d'autant plus rude que, comme l'a montré Wagner, les dépenses publiques ont tendance à augmenter plus vite que la production. Mais les blocages institutionnels en France sont nombreux et cette baisse des dépenses se fait plus difficilement qu'ailleurs. [...]

[...] Déficits conjoncturel et structurel Avertissement : Il ne faut pas confondre le déficit public avec le déficit de l'Etat. En effet, voici comment se décompose le déficit public d'après le projet de loi de finances de 1999 : Solde de l'Etat : Solde des collectivités locales : Solde de la Sécurité sociale : Solde des organismes divers d'administrations centrales : Solde total des administrations publiques : - Pourquoi le déficit budgétaire est devenu l'ennemi public numéro Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 45,6 Croissance en volume (en : - Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 48,5 Croissance en volume (en : Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 52,7 Croissance en volume (en : Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 55,7 Croissance en volume (en : Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 58,1 Croissance en volume (en : Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 58,2 Croissance en volume (en : Déficit public (points de PIB) : Dette public (points de PIB) : 58,7 Croissance en volume (en : : Une politique budgétaire expansive a longtemps stimulé la croissance Une politique budgétaire expansive s'inspire des théories keynésiennes. [...]

[...] En France, il est possible (d'après le Programme pluriannuel de finances publiques à l'horizon 2002) de retenir qu'avec une probabilité de celui-ci varie entre un déficit conjoncturel de 1,7 point de PIB et un excédent conjoncturel de 1,7 point de PIB. Ainsi, un déficit structurel de 1 point de PIB permettrait de se prémunir contre le risque d'excéder la limite de 3 points de PIB dans des circonstances habituelles de déroulement du cycle, tout en autorisant le libre jeu des stabilisateurs automatiques. [...]

[...] Dans un premier temps, on détermine le potentiel d'activité estimé à partir d'une fonction de production. Puis, une fois choisie la situation conjoncturelle de référence, il reste à déterminer le périmètre des recettes et des dépenses publiques qui doivent être corrigées de l'impact mécanique des fluctuations cycliques de l'activité. En ce qui concerne les recettes, le FMI corrige la conjoncture de l'ensemble des postes, tandis que la Commission européenne, l'OCDE et la Direction de la prévision excluent les recettes non fiscales de cette correction. [...]

[...] Ces efforts ont été relancés depuis 1993 aux Etats-Unis et dans la plupart des pays européens. Les Etats-Unis ont pris des mesures autoritaires de stabilisation de la dépense en 1985 par la loi Gramm-Rudman-Hollings, dont l'objectif était d'arriver à l'équilibre du budget fédéral en 1991. Cet objectif est atteint (grâce à une deuxième loi : Omnibus Budget Reconciliation Act) aujourd'hui. Au Canada, les dépenses publiques sont passées de 17,8% du PIB en 1992 à 13,5% du PIB en 1996 et le déficit public de à du PIB. [...]