Les effets de l'implantation d'une firme multinationale
Résumé de l'exposé
Il existe trois grandes stratégies de développement des multinationales. La première est une stratégie dite « d'approvisionnement » ce qui est caractéristique des multinationales du secteur primaire. La seconde est une stratégie de marché. Elle est la réponse à l'échange et aux cycles de vie du produit. La dernière est quant à elle purement financière : il s'agit d'optimiser le rendement pour les actionnaires. L'impact des multinationales est variable selon le terme envisagé (I). Leur influence nécessite donc des actions adaptées (II)
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Sommaire de l'exposé
L'impact des multinationales est variable selon le terme envisagé
Leur influence nécessite donc des actions adaptées
La mise sous tutelle des pays d'accueil
Face à tous ces risques il faut mettre en place une action concertée
Extraits de l'exposé
[...] * * * Conclusion Les multinationales ont un impact plutôt positif sur le plan économique en dépit des dérives, notamment dans les PVD. Elles ne sont pas innocentes mais l'innocence n'a jamais conduit à la sainteté. Bibliographie Biacabe J.L, L'attractivité du territoire français, Regards sur l'Actualité - n 292, juin-juillet 2003 Chavagneux Le pouvoir des multinationales : mythe et réalité, Alternatives Economiques - n 189,février 2001 Duval La montée en puissance des transnationales, Alternatives Economiques - hors série,n 59,1er trimestre 2004 Duval Les multinationales étendent leur emprise, Alternatives Economiques - hors série,n 58,4ème trimestre 2003 Duval Comment les multinationales échappent au fisc, Alternatives Economiques - n 217,septembre 2003 Duval Le temps des multinationales, Alternatives Economiques - n 184,septembre 2000 Frémeaux La puissance des firmes transnationales, Alternatives Economiques - n 47,1er trimestre 2001 H.S. [...]
[...] Dès lors, il y aurait amélioration de la croissance par amélioration des techniques. Une multinationale donne du travail. Elle a donc un impact certain sur l'emploi. A titre d'exemple de l'emploi au Brésil en 2000 est aux mains de multinationales. Il est de 37% en Malaisie et de 60% à Singapour. Les raisons pour une multinationale de s'implanter dans un PVD résident dans la faible valeur des matières premières. Il s'agit ensuite principalement de vendre aux pays développés. Or, ces exportations ont un impact sur la croissance et sur l'équilibre extérieur. [...]
[...] Elle n'ont pas de patrie et pas de nationalité à proprement parler. Il faut faire état de deux courants de pensée, le premier se basant sur la recherche de la dépendance et représenté par Herzog, Samir Amin et Celso Furtado, le second étant mené par Charles Albert Michalet[1] qui récuse les théories économiques de l'échange international. Selon ce dernier, il n'y aurait pas de commerce international quand il s'agit d'acheter des produits d'un pays produits par une entreprise de ce même pays mais les produisant dans un autre pays. [...]
[...] Le solde de la balance commerciale va globalement s'améliorer. De même, la multinationale apportant ses capitaux dans le PVD, la balance du solde des capitaux s'améliore. Dans les pays développés Dans le cas où le pays développé en cause est le pays d'accueil, l'impact de la multinationale sur l'emploi existe : il existe environ 5 millions de salariés de multinationales en Europe. Certains pays sont privilégiés comme la Belgique. Cela peut représenter un intérêt en terme d'aménagement du territoire pour ces pays, les multinationales s'implantant facilement en dehors des régions industrielles. [...]
[...] L'impact sur les recettes fiscales de l'Etat n'est lui non plus pas si important que ça. Quant aux effets de rationalisation escomptés, ils sont plus faibles dans la réalité car la concurrence n'est pas jouée normalement. Ainsi par exemple, les règles fiscales irlandaises sont plus intéressantes pour les entreprises étrangères que pour les entreprises nationales pendant les cinq premières années. II) Leur influence nécessite donc des actions adaptées La mise sous tutelle des pays d'accueil Il n'est pas la peine d'avoir une politique de nationalisation des filiales. [...]