La mobilité sociale - publié le 02/01/2006

Extraits

[...] La mobilité structurelle c'est l'ensemble de la mobilité qui résulte de la modification des places à pourvoir dans les catégories sociales d'une génération à l'autre. La mobilité nette (ou mobilité non-structurelle) est la partie de la mobilité totale qui n'est pas structurelle France : une mobilite reduite De manière générale, la mobilité est plus forte pour les employés et les professions intermédiaires. Les fils agriculteurs deviennent en grande partie ouvrier (35 avant d'être agriculteurs eux-mêmes (25 Par contre, les pères d'agriculteurs sont très souvent, eux aussi, des agriculteurs (86 Les employés sont sujets à une importante mobilité sociale puisque seulement d'entre eux avaient un père employé. [...]

[...] Pour l'essentiel, la position sociale atteinte par un individu dépend : du niveau scolaire atteint (mécanisme méritocratique) ; de son origine sociale ; c'est un phénomène de dominance qui attribue les meilleures positions sociales aux individus qui ont l'origine sociale la plus élevée Le paradoxe d'Anderson Un fils ayant fait plus d'études que son père peut néanmoins avoir une situation sociale jugée inférieure. Comment expliquer ce paradoxe ? La démocratisation de l'enseignement s'est accompagnée d'une augmentation du nombre de diplômés, plus vite que la demande du système productif. Cela a donc entraîné une certaine dévalorisation du diplôme. [...]

[...] Sciences economiques et sociales La mobilite sociale 1. Définitions Mesure : les tables de mobilite France : une mobilite reduite Obstacles a la mobilite L'analyse de Pierre Bourdieu La reproduction Capital économique, culturel, social L'analyse de Raymond Boudon Modéliser l'inégalité des chances Le paradoxe d'Anderson Définitions MOBILITÉ SOCIALE : CHANGEMENT DE POSITION SOCIALE D'UN INDIVIDU OU D'UN GROUPE D'INDIVIDU À UNE AUTRE. Mobilité professionnelle : le passage d'un individu d'une profession à une autre profession. Mobilité intergénérationnelle : désigne la mobilité entre les générations, c'est-à-dire le changement entre la position sociale des individus et celles de leurs pères. [...]

[...] Chacune de ces formes de capital peut faciliter l'accès aux positions supérieures. Elles sont très inégalement réparties et ce sont évidemment les enfants des classes supérieures qui en bénéficient plus que les autres enfants L'analyse de Raymond Boudon 1 Modéliser l'inégalité des chances Les probabilités de réussite sont plus grandes dans les milieux aisés car ils ont des dispositions culturelles mieux adaptées et qu'ils sont mieux disposés à l'égard des études longues que les milieux moins favorisés. A résultats scolaires égaux, la probabilité de poursuivre des études est d'autant plus forte que l'on appartient à un milieu aisé. [...]

[...] On distingue des tables de mobilité sociale d'origines et de destinées sociales. Par exemple, en 1993, sur 100 fils agriculteurs âgés de 40 à 59 ans ont un père agriculteurs. Seul a un père cadre supérieur. La même année des fils d'agriculteurs sont devenus agriculteurs, alors que sont devenus ouvriers. Il y a inertie sociale ou hérédité sociale quand les positions sociales se maintiennent de père en fils, de génération en génération tel père, tel fils : absence de mobilité. [...]